Sè nunda
tantu pocu
aspittà à Sylvain
ochji di mirtilli nantu à a lastra a so stalla
è l'arburi si movenu
gridandu
u korrigan di a mente
vedi un bellu romanzu
sta sera
à a crocevia di i chjassi eterni
esse statu
per esse sempre
polpa è sucu
cun un surrisu
cun un suspiru
per carichi pesanti
offertu à tutti i vinni
u korrigan
perdona è abers
incaricatu di u calderone
à incuragisce
quellu chì
quellu chì ?
m'émeut et me nourrit
de contes et de récits
aux quatre coins de la table ronde
à faire du cercle
la croix et la bannière
de la franchise
payée cash
tôles froissées
à mi-chemin
de la stance
de moi venu
sur le tard mordre une dernière tartine
darder quelques lumières
sur l'avenir étroit
houppelande ouverte
sur la lande
le korrigan
des brûlures d'estomac
qu'aurait trop chargé la chaudière
de beurre et de cidre
" zampa pelosa "
tout droit venue
d'une cupule
entre fougères et bruyères
califourcher sur le rocher
quelque manant
en pente descendante
vers la mer murmurante
mouette rayant la plage
d'une plume légère
portée vibrante
musique émise
à effacer sa trace
sur le rivage des allers venues
un quart de ton
en retour de mission.
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