Chute de pierrespour peu que le montagnard crabottele geste s'accomplitEn plein sur le râbleen étourdissementl'ébranlementPuis l'éveilen bordure du ruisseaudans une prairie d'altitudeA entendre le roucoulementdu tétra lyreà qui tout se dit :" Jusqu'en ce momentj'ai pactisé par peuravec les choses de la vie "" J'ai enfilé les rôlespour collier de perles sèchesêtre le chien complice du maître "" J'ai évitéje me suis dissousj'ai laissé passer l'age "" Alors que le bouquetinmange des épineuxj'ai préféré le jambon beurre "" J'ai foulé la terreet n'ai vu que mes orteilsnoircis par manque d'oxygène "
" Alors le loup vintsautant de pierre en pierrevers sa dernière prière "" Sois de glacedevant la canicule des motstais-toi "" revêts les dix plumages de l'annéeà bon escient - le brun pour le premier hiver - celui à longue queue pour le printemps - quelques couleurs au joli mois de mai - la parure sémillante au seuil de l'été - L'ébouriffé dans le dédale du pierrier - le suint des sueurs sous les sapins - la timide apparence devant l'ombre oscillante - la prudente attitude sous les pluies de l'automne - la branche frissonnante aux premières gelées - la doudoune dodue pour se protéger du froidPâle significationd'un soleil en solsticePrise de conscience de la voieprésence au mondevraie vie de l'instantpar saveur de plénitudeinventer son nomavoir l'œil ouvert et le cœur battantle tunnel mène à l'air libreles terres fument après la pluiele silence en accueilde soide l'autrede l'aubedu jour et de la nuiten harmonieembrasser ce qui vientperpétuer le respirêtre éterneltelle l'essence de la viepour se direque la mort a été tuéeet chanter la berceuse des jours heureuxen compréhension et maîtrisede notre âmeen basse continue du chant de l'êtreau gré du glatissement de l'aigle.601
Au tunnelde la grotte appareillée, entrée les oiseaux de l'aube, au cliquetis de la cléle son sourd du tambourracle les murs humidesprès de la roche, vivante émeraudevibrant aux assautsd'une bougie dansée. Accélérer le rythmejusqu'au cœur, la poitrine stridule le chantdu clair exild'où nous venons, coquelicot levé au printempsen lisière des blésà croître par temps de matin fraisles mains remisées dans les pochesde la houppelande. Pistil à demeurepour que l'abeille bourdonne, offre gracieuseen lisière de boisprès de la rase aux eaux clairesroucoulant d'aisesous l'herbe courbéepar nos courses aux joues écarlatesallant vers la fontainerejoindre le passage des anciens. L'animal surgitet nous courons nous mettre à l'abripour le retrouver, esse, à nous barrer le chemin, nous les mendiants de l'amour, décatis de l'esprit, les échangeurs de pastèques, quand la plaie profonde nous appelleau gré des étendues champêtresprès de la faille aux centaurées gardiennes. Rose mutinede rosée recouverteconversant avec le bleuetpendant que passepivoines aux grappes lourdesle cortège des animalculespétries de saintes intentionssous la couverture paysagèrede cette grotte habituéeau cliquetis d'été de la terre. Regarde-toi, de ton passéfais un moulinet d'énergie, de l'héritage parentalfais l'humus de ta croissance, de l'appartenance à la terrefais la gratitude, du lien à ton âmefais une quête sans finau milieu du grand mandala. 600
Un bucu turchinu cù labbra carbonizzate s'arrizzò da l'intestini. Aghju avutu à ricurdà di sta zitiddina claustrale induve a mo testa in unragione sbattu contru à i muri. Trà i scoglii à a riva di l'acqua I sculled hard ùn deve esse ritenutu per alcuna forma l'età chì vene anellu di ferru à i gabbiani di l'infernu à quelli mari miridiunaliughjettu di i mo sogni di finitudine. pareti di metallu grisgiu Catene anelli chì i schiavi trascinavanu. Ci era un prima è un dopu ma lu, puntu d'orizzonte i remugles in tutte e direzzione bagnata in oppressione andavamu a vela versu a vita io u mortu cercandu una riva strappatu cum'è u magnificu pupu sangue è oru mischiatiin a terra di i dialoghi estinti. Vinutu tardu a donna aspittata chì ancu i lupi urlò in ricunniscenza. Ci era una festa in a furesta induve labirinti scuri puderia accoglie a cerimonia un raghju di luce piercing u follatu in u purgamentu di l'instinti. Aviu avutu à mette parolle ma e parolle ùn dicenu nunda ancu in tinta viola nantu à a tavola macchiata d'inchiostro a latte cuntenuta u nettaru preziosu è a catena tintinnò cù curve tenere tempu futuru. Disceta ti raccoglie e vostre cose s'è a tempesta s'incantu à l'orlu di a fossa andemu à piglià u narcisu è u narcissu a condizione chìvene l'autobus di a scola, u pirtusu turchinu ci aspetta. 599
Un cerculu in i nuvuli in u cavu di l'onde le regard sur le moussu de l'eau la foule se précipitait dans un brouhaha ahanant aux abords de l'enceinte l'immanquable foi faisant se rassembler les gens sans que l'expression soit claire.
Ils étaient là gouttes de sueur de toutes les couleurs à se mirer dans le miroir genoux fléchis sans que sébile tinte à tendre les yeux vers le fond du ciel une bougie allumée à la main.
M'attendrai-je à l'équinoxe la fenaison faîtes au grand feu de la Saint-Jean pour conscience élevée se prendre les pieds dans la révélation au gré des ouvertures au son de la flûte à offrir en cadeau le pas de deux de la cérémonie.
tela dipinta regard éteintmarche saccadée~ douce voix. Des murmures dans la nuitl'ombre fait patte doucela guirlande cligne des yeux~ je tapotela table de formica. Un verre à la mainla moustache rêchein picculi gulps ~ comme au bon vieux temps. C'est par làqu'il faut allerau baston~ la Terre est ronde. Lever le nezun vent nouveauécaille la peinture des baraques~hourloupe du message. Saupoudré de poudre de rizle rire écarlate écarteles tentures de la scène~ passage au miroir. 597
Di tè in u ventu a relazione a via di l'anima vene un passu versu a grazia. Un scambiu in cunghjunzione di sguardi è pinsamenti u verbu in u so megliu ci porta à l'infinitu. dialogu speziatu cù l'imprevisu è i vagabondi quandu si scioglie u ligame ùn sò micca ciò chì l'altru dirà. Tuttu risona per l'inconnu di a mente à sta gioia questu vene è andà di u mumentu. Stu mumentu di a vita vera senza a protrusione di l'eccessu senza l'onda chì copre u momentum cù u "Iè" abbastanza simplice. Tracce di lotte di strada orgogliu di i guerrieri di l'instintu mette l'arme è prumesse per a pace chì vene. 596
basalt verde à i cani chì i so maestri chjamanu. Orechja appoggiata nantu à u rectangulu neru a voce porta bassa sottu à u follatu di potbellied. anghjulu tit alimentazione di cicca in un brivido d'amore. caminari caminari nantu à terra molle l'anima in terra santa sous la lumière en sous-boissustene u gustu di u ventu. 595
Le silence fait du bienpour le bleu du bleu. Dent a pagina bianca chjude l'ochji si senti bè. A muntagna turchina è u mare turchinu vai u pesciu fuga d'uccelli persiani bisbigliami in l'arechja attentu è discretu musica di parolla blu hè a marchja nuziale stendu surridendu core piena di brama hè strettu contru u turchinu di a presenza una manu tesa oblicu di u mondu u locu d'urighjini u velu turchinu di u misteru. 594
Abrasioni trà scogli è boscu l'arburu sportu l'arcu di luce. Hommeballà di gioia in a tana di i giganti. Fleurissent les gestesde la vie assagieambrée de fraîcheur. Danse ! danse ! yeux de feules mains levés vers le ciel. 592