Tutti i posti di Gael Gerard

Longu u ventu

Longu u ventu
Aux rapaces effilés
De puissants nuages
Ardents de rose contenu
Ensemençent le basalte.

À la pointe du silence
Le sifflement d’un souffle
Ébrèche le temps
D’une agitée de lumière
Dans la beauté du monde.

Passion lente
De la chienne
Aux léchons tendres
Poussant loin devant elle
Les fossoyeurs de l’ombre.

Claque le fouet
De l’ardente explication
Sur le râble velu
Du pourvoyeur mon frère
Des plaisirs en cascade.

Unu
Conjuguons les énergies
De l’esprit de matière
Pour passer victorieux
L’arche de la Porte Noire.

Cruche brisée
Conjugue les énergies
De l’esprit de matière
D’os et poussières mêlés
Hors la demande en chemin.

Accroc de vive voix
Au reposoir du Tout et du Rien
Entrailles vives
Exposées dans l’irrévérencieux
Du non-manifesté de nos instincts.

Accroc de vive voix
Par jour déclinant
Sur le quai de gare de Paray-le-Monial
Un moine contait fleurette
À l’hirondelle tire d’aile.

Grave tambourinaire
Essorant les ondes de vie
Sur la phonolite grise
Caresses zodiacales
Infiltrées dans le temple du Savoir.

Le charivari des poupées russes
À l’assaut du mont Alambre
S’est enquis d’une marche consciente
Figurant la chenille processionnaire
Ourlant la toile d’un songe.

Frères de flammes
Cliquetant d’armures et de glaives
Avons déposé nos vies dans le trou de la plaine aux joncs
Pour cœur à cœur
Se rallier au nectar de l’extase.

Filatu
D’une rencontre l’autre
Il fût aise
D’être en perpétuelle surprise
Pour honorer la terre.

De la scabieuse à l’œillet de poète
De l’œillet de poète au sabot de vénus
Du sabot de vénus à la scabieuse
J’éclatai de rire
En tournant la page.


1627

Miss Terre

Miss Terre
Retournée
A cru bon en ses containers
Verts et jaunes
De retrouver saine provenance.

Le blanc
Ignoré un instant
S’est mû en bleu immaculé
Dans la grande cascade
Du chant des phonolites.

Miraflorès aux linges séchant
À la pointe fine du réel
Univers de particules
Comme merle chanteur
Au sortir du lavoir.

Aimer c’est pratiquer
Déchirement autorisé
À rouler dans l’abîme
Pleines peintures enfantines
Sur l’architecture de l’âme.

J’enfle et ne résiste
En l’étoile des neiges
Qu’au risque de déchoir
À la réputation d’être discret
Dans cette petite tribu d’artistes.

L’art de vie
Réputation faite
En marge du visage
Le drap remonté jusqu’aux oreilles
Marque d’infinies précautions.

Aux fées et sorcières
Tous châles confondus
J’abjure d’avoir manqué de références
Quand absolue certitude
Monte la milice des enfants perdus et retrouvés.

Précieux
Bouche vide en mal d’enfouissement
Je te nourris
Illustre compagnon des anfractuosités
Aux nues l’aperçu des choses vraies.

Dans le tréfonds des rayons ailés
En noir et en inaugural
L’un complétant l’autre
Avons frappé comme papillon de nuit
L’orage sidéral par où la vie fait signe.

Raffut à tous les étages
Percevant le secret
Plutôt que prévu
La muette dignité s’est émue
De l’advenue d’une nuit de lune.

Tenancière par temps de pluie
De l’orgone référentielle
Céante et à venir
Les traits se sont fichés
Jusqu’à toucher le fond.

Coûte cher
Le couteau des astreintes
À psalmodier
Jusqu’à l’os
Que la poésie est technologie.


1626

Chianciu

Chianciu
Et ne puis remonter à la source
Des serments
Cette ultime désespérance
Des plateaux de la balance.

Tirer la langue
Jurer qu’on ne m’y reprendra plus
Augure mépris et moqueries
Balayant pure et blanche
Les cimes glacées de la souvenance.

Au bout du bout
La pauvre âme rayera
Le miroir des attraits
Apparence héroïque
Du manoir aux paillettes de feu.

D’une oreille l’autre
Avons guidé la voix
Innocence partagée
De la même fleur
Pour aiguilles communes.

Habiles fées
Faisant cuisson de nos baies
Recueillies sur la branche du coudrier
Alors qu’approchait
La langue du suçon.

Un peu de pitié
Dédicacerait l’ombre faitière
Sans que descendent
Délicates et célestes
Les plaisanteries d’un clin d’œil.

Silence absence
D’une conduite amène
Au gré des méandres
Qu’enchaîne la chasteté violée
D’une cosse de petits pois frais.

Un baiser sur cette souveraine écorce
Énonce
Cerises amoureuses
Les cardinalités de notre rencontre
Déposées sur l’écusson de notre maison.

La vie la mort
Que même la mégère
Ne saurait ignorer
Quand souffle sous la ramée
La parole véhémente d’une douce langue.

Ma petite renarde
Par monts et par vaux
Discernant l’odeur et la lumière
Dans les herbes mouillées
Fanfaronnade devant les étoiles.

Page écrue de chaux vive
Torchis aux fentes écarlates
Vous serez le grand secret
À l’entrée du bois
Quand l’humain fait un pas.

Nous nous séparerons
Sous la lune
Nobles bêtes
À la pierre d’angle
Recouverte d’un fagot d’épines.


1625


Circulu in un cercolu

Six à table 
Et cætera et cætera
La lune était là
À l’instant même
Pour l’embarquement au Frioul.

Nuit de charme
Enfilant ses claquettes
Pleines de coléoptères
À la teneur rose amère
D’un claquement de langue.

Contourner le dialogue
Permet de donner la mesure des sentiments
Où se perdre au jeu des quatre saisons
Garçon solitaire
Marquant l’horizon d’un doigt de décision.

Pleine au toucher
Rebelle à l’attache
Arquant l’orbe de la libellule
Sous l’éclat de la lampe
Elle était belle et fidèle.

Des choses
À même la table de marbre blanc
Sentait bon le ressac
Effritant la réalité des contours
D’un procédé furtif de renoncement.

Il est un clubhouse
De masques africains
Aux teintes acidulées
Que la geste langagière
Tache de prose crémière.

Farigoule
Ressauts à souhait
Quelques morceaux d’histoires
Rendent la partie ourlée du recueil
Comme ouvert au vaste polyptyque.

Mille lumières à la une
Ont fait vibrer la flèche
Dans le bois de sang rouge
Dentelles au collagène affrété
Posées sur l’occiput de l’occident.

Le rire ourle
Passage des pieds nus
Sur l’ourlet des convenances
Au déplié de la surrection
Du corps chevauchant la barrière.

En queue de pie
Arc tendu dès l’aube
Avons convenu de rassembler les sagesses
Pour les compter de un à dix
Comme paillètes neuronales.

Incluse
Recluse
La femme du bout du pont
S’est offerte au premier venu
Contre tranche de pain dur.

Péruvienne et pourtant mienne
Bondissante de cercle en cercle
Elle a régurgité quelques pensées
Par attention vive
Portée aux enfants de la veille.


1624




Testa multiple

Testa multiple
Se sont superposés les futurs
Dont un seul deviendra réalité.

D’une étoile je descends
Des étoiles je vais et viens
Auteur anomique de mon point d’ancrage.

Attraction globale d’évolution
D’embranchement en embranchement
J’émane de la Tradition.

Chenille papillon
Aux yeux de myrrhe blanche
Je me fonds dans la nasse.

J’agis et bifurque
En pilote de ma conscience
Comme libre arbitre de mes choix.

Devant message ovoïdal
Je manœuvre l’écran
Au-delà du système.

J’ondule et me perds
Et me crée
En me soustrayant.

Aux frênes
Nos serpents de vie
Je pense le monde d’une autre façon.

Eternità
Je qualifie le passé et le futur
D’aucun futur et de nouveau passé.

Balancement simultané
À portée du rêve
J’émarge aux aruspices de la raison.

Sur le chemin intentionné
Au GPS de mes amours
Je dépose fatuité et condescendance.

Errance consentie
Par le cri et l’écrit
Le mythe brûle sous la lampe.


1623

Vive

Vive

Da u corru à i picculi
L'escalata à Golgotha
L'offerta

Nuvola
Chantilly crema
Permanente

Corri
U quadru di i boni uffizii
Per pastu senza cuncessione

U blu di u celu
Vasta grip
Prossimi riunioni


Vive

Da l'allie Alyscamps
Apertu Sarcofagi
Per belli manere

Nuvola
Moussa di caressi
À u centru di destinazione

Corri
Sole è acqua
Chi di prufusione

U blu di u celu
U luntanu
Di ciò chì hè


1622


Una risa in u bughju

Una risa in u bughju
Di l'omu-Trunc
A PROPIENTA
Per impressiunà a galleria
Dopu scappate in biancu.

Hang on the corridor
U PASSU AUTOUSAMENTE OBVIMENTE
Averemu da emurà u dulore
Recuperà e chjavi da l'uffiziu
È spinghje l'effetti di u spechju luntanu.

Per seguità u so core
Scatteru
U romanzu di i ghjorni persi
Quandu fora di tremulu u gran granu
Di a vasta pianura di l'Ucraina.

Sitting in a pietra in tutta
Capelli sbulicati è pienu di sangue
Chiancianu a donna rossa
Sparatu cù un fucile
À a porta di a chjesa.

Attivà u vostru umore
Irriguer d’une tendresse de colosse
Memoria auscultata di u clock di alarme
Conspirazione chjaramente stabilita
Mamantu a bocca secca di l'imaginazione.

U vechju cù realità persa
Apertu finu à l'ultimu servitore
Parechji sicreti di l'alcolu
Saisis à la pointe des mots
Senza alluntanà a nebbia carnivora.

Attivatu sognu di merry -go -ound
Hook in u saccu
Finiscinu distribuzione di u manicu di grana
À a ghjente di palla è case di legnu
Cambia splashed cù tristezza infinita.

I dita ritenenu
Di u troncu i lacrimi di barca
Trè occasioni u resine oozed
Perle di seta chì si vestenu u pupu
D'un ultimu babil di parcorsu.

A scuma hè spargugliata
Da una sembra l'altra
À longu
Longa licol di a mula
Duranti l'escalata.

Falling out ùn hè micca faciule
À a luce di a luce
Quandu da tutti i lati
A folla ti urge
Vai vede.

Hagard il devient un errant
Perclus di e cose da fà
Senza u ghjornu di a fine
Esse seguitu
U ghjucadore flute intornu à i carrughji.

L'ultima torsione
Li hà fattu unisce à u gestu à a parolla
Vetru gigante di legnu splodi
In faccia à u criaturu
Esce da a scogliera d'acqua fresca viaghja.


1621

Divine Omnipote

Divine Omnipote
À l'alba di u tempu
Sinfoniu di lingua immaculata
Musica di Angels
Grazia associata.

L'organon di pulitu
Detti soni
Nantu à l'ordine divinu
In u nave à grandi triforii
Dispossessendu i più grimi di u so incensu.

Wider echo cà l'aspettatu
Nantu à a luna fragile
L'insettu hè accadutu
Persu
Nunda impussibile.

Pensiunale è Metodo
Senza dubbitu
Pigliò u passu d'orsu
Per culpisce a mosca
L'ombra di a so ombra.

Centu l'uccelli accumpagnanu
À a paginazione pronta
Induve mori per reale
Provoca misteri
U tohu-bohu di boni modi.

File rapidamente a tristezza infinita
Par la petite porte de sur quoi
In i culori di i passi ardenti
Propulsà
L'e spiagge di l'Osyss.

Arthur ci hè
Passendu discordia in abysinia
À l'ardente vintage
Da a pitta di leoni
Chorégies perdite.

Imbulighjà u sangue cù i sogni
Purtà à un incantu
Albatrosso da u fondu di l'oceani
Esse fogged fora
Nantu à a pelle rosa di u puema.

Supposti à wicher tuttu a carne
Era possa lentamente
Una matina d'estiu
À u cornu africanu
Nantu à u nipple d'oru.

È quandu a canzone vene à noi
Que la graine éclate sous le trait de lumière
Cusì l'imaginazione si trova
Stendu à stà à quale u dirittu
Stipulating per campà per sempre.

Quandu mi guarda
In a notte prufonda
U so surrisu mi tene a fede
Wandering
Per tutte l'eternità.

Sognu
Ùn sunnieghja micca
Cose curioso o future
Svegliate
Luce di i Fieri di San Ghjuvanni.


1620

Sorelle cusì bella

Sorelle cusì bella
Ophelia Truvatu
Eurydice pruvatu
Senza Panocote in a mattina
Da u lettu saltendu
Unità
Avianu u circa
Cuntenendu
Le délire amoureux
Chì li hà piaciutu
Una sera
Una notte
Una sesta
Ùn a sò micca
À u latu di u latu 314
Troubed à i traponi d'amore
Mentre tutti l'anu destinatu
Esse lettu
Leghje solu
In u libru di l'imàgine
E pagine sò girati cù a deferenza
Vivaci è biancu
Sutta a luna informata
Dito umida
Figure fora di a crèche
Strettu
Vicinu à u Hearth
Mentre l'altri
Averia pigliatu u mumentu
Per andà in un viaghju
Sparte istintu
À rifuggiu un pocu di candera
Vola ribellu
Cherchant fuligineuses réparties
À l'alimentazione di e case di piacè
Scappà u sughjettu
Stonemason
Pronta à mantene
Contr'à i venti è e maree
À l'entrata di a muntagna
Cù u scopu di rializà
U rituale di i zitelli obstinati
Consegna un duellu
Cù bastoni di pioggia rilazione
À u FESRATORE DI BREADES BLU
Prima chì u cornu hè pienu di clusters di uva
Di u missiavu u donatore
Ùn sente micca i zitelli
Per piantà a carne
Per l'ombra di i prugne
Incantatu l'ombra di un silenziu di accoltu.

Punta punta
Inflicendu in picculi morsi
Stigma è derisione
Donne ghjovani è belli
Ti trovu per voi
Gestu di parolle di seta è guipura
Occhi rotte rotulati
À u Piastra di Chimney
Preda di elevà di fiammi
Liberazione di e truppe fresche
Escludendu una suppressione di prova
À l'uffiziu di l'ingressu
Cooperating Madelons
Morale di l'armate
Queens di una cità pussibule
Appena guerra hè stata finita
U ventre pienu di frutti di terra
Elogiatu da u ministru di cultu
Permissività di a velocità
Offrittu u tempu di una visita
À u Big Book of the Glèbe
Tenendu u cuntatu di a nascita di a nascita è a morte
Cù a penna di plug -out
In fronte di tè
Donne amabilità
À u sorrisu di joconde
Scontru in u giardinu
Trà rughjeri è cassissiers.


1619

I vinti quattru corone di u passageru

Bias 
Senza Barguer

I gocce d'acqua brillava in unison.

Di un cubitu impegnatu
Marescu
Avia messu i ghjurnali di Guingois.

Sudore riflessu
L'onda amara di i primi arrivati
À a ghjente nordu.

Saviezza
In a porta di una finestra
U cooi -rotté di un uccellu arrivatu à noi.

Viorne hà aghjustatu i so ultimi steli
Contr'à u muru di petra secca
Happy Day Gokeire.

Era flirtatu cù l'età d'oru
Giacca di scunfitta
U suldatu à a riva di u legnu.

Righjunghji noi senza un colpu
U misgiu teneru
À traversu u destinu.

Puissent les papilles
Grassa l'hem di e toble
Di una dewormer di ogni mumentu.

Toccatu Cochhenille
Sutta u fucile di u cavallu
Inaugurate a carica di reichshoffen.

Voce sonette
In gamma di piatti rotti
Scrutineghje i so discendenti.

Mischjà acqua è calce
L’organiste affligea les tuyaux
In fondu.

Un Papa-Paapillon
Più vicinu à voi u mo Diu
Inauguratu u lair di i ciclopi.

Allungatu
L'acqua hè andata à u cinturione
Essendu strettamente esse u navulu di l'addiction.

Verrue cù nuvole permessi
Offre in l'odore di santità
Gîte è copre in carichi.

Slams u bastone
Auguste Rudese
Nantu à u spinu di i zitelli persi.

Solu calda in l'ultima istanza
Saint-Jean Luci
Cù e timpeste abbinata.

U jet pavimentatu in u cortinu di u castellu
Imen of Lean Guadà Guadagni
Per queste tempi di debria.

Neve pupulare neve
Accumulate PASSEMENIE
Durante i scunfitti.

Cruciamu u Strettu
D'Omuz o in altrò
Per cumpensà una milla è una notte di teme.

Cunsigliia cuncluzione
In mezu à u ponte
Era necessariu di ammonisce l'intenzioni d'onde.

Marie di tutte l'età si schiava
Scappatu da l'ochju di u carne
Un eccessu eccostu.

Felibrige di alti
Di un sceccu accumpagnatu
Hà sbulicatu u paese in un rai di luce.

Crack in u muru di ricusione
Causa murmuru
In u sguardu di i genitori.

Spiega a parolla bassa
Falsificate u chianciatu
I zitelli realizati.


1618