Voyage en terre connue

Il se balance     
le Grand Louis   
sous la poutre de la grange   
à regarder par la trémie   
les hirondelles à tire d'ailes   
aller vers l'outre-tombe   
des cris en queue d'aronde.       
 
Faudra passer faucheuse   
sur les prés énamourés   
de mousserons bien ronds   
enrubannés par la rosée   
des coryphées de circonstances   
semant par la fenêtre   
les mots de l'oubli.      
 
Figure sur l'aplat gris souris   
d'une romance épatante   
un sac de noix   
cognant cascade sèche   
les croque-dents de l'enfance   
pour écarter du pouce et de l'index   
la lèvre des amours.      
 
Dans la douceur de l'été indien   
les vaches ruminent   
couchées dans l'herbe haute   
de canicule et orages le fruit   
à épouser d'un regard grave   
la légèreté des libellules   
filant lumière sous la tonnelle.      
 
Il est des échancrures de sang séché   
dont le verbe de l'inconsolé   
refuge des contes de l'air   
nourrit les milans tournoyants   
à la barbe des sages   
offrant notes superbes   
sur la guitare des rêves.      
 
Mission de plein emploi de soi   
en descendant de la montagne   
vous fûtes à même d'égrainer    
parmi les roches noires de la cheire   
quelques dizaines de chapelet   
à la dérobée   
en souvenir des wagons plombés.      
 
 
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