Nuit sèche à la corne de cerf Juliette à sa fenêtre Précieuse marchandise Disposée au balcon Ne savait que faire Myriades de lucioles à l’entour Grosse de l’œuvre à venir.
Ne pas l’expédier L’accueillir en amie Le dessous de chaise y pourvoira En écho avec le petit cœur De Roméo Au charivari de l’indécence Enfant perdu et retrouvé.
Elle vivait là Signalant la direction à prendre Nuisette en satin Sans laitance Jumelle solitaire Veillant par le travers Le loup aux trousses disposé.
Douceur reconnue Le doigt hésitait Par la fente perçue D’échancrer le slogan Fausse couche offerte à l’esprit Contre son visage Contre sa barbe.
Instant fatal Casse-croute sorti du sac Une fois la main empoignant l’ourlet Toujours logé et nourri Le numéro tatoué se mis à luire Vers luisant dans sa coquille d’œuf Œuvrant au silence des lieux.
Tenir il faut tenir Par delà le râle des vieillards Dans la terreur partagée Les huis des wagons plombés Raclant jusqu’en enfer Les rails rouillés de la souffrance Fripée par le hibou criard.