Brûle-parfum
Du hêtre qui dit Oui
À ce qui est.
Épanoui, appuyé
Disant le mieux-disant des ans
Il a conquis sa place.
Pierre et bois
Quoi de mieux
Pour affecter la perpétuelle autorité.
Pas étonnant
Que quelque animal ait ressenti
Son exercice de vie.
Forme presque entière
Que prend la conscience
Sur le point d'éclore.
Face-à-face
Ombre et lumière
En perpétuelle contemplation.
Mariage de la pleine différenciation
Pour une harmonie assurée
Riche d'expériences cumulées.
État d'équilibre parfait
Purifié et allégé
Pour les oiseaux entre terre et ciel.
Point de blessure en cette topographie
Juste la patiente observation
D'avoir à franchir le temps qui passe.
Repos après l'épreuve
Achèvement et transformation
Créant l'inclusion.
À quel plan avons-nous à faire
Si ce n'est cet état d'équilibre dans l'invitation
Des longues oreilles du lapin à chatouiller le ciel.
Et de bondir
Agile et griffu
Dans l'enclos où le corps et l'âme brûlent.
Alterner de lumière et de ténèbres
Les solstices
En préparation du séjour dans la matrice des origines.
Descente et engloutissement
Sont le passage obligé avant la naissance
Comme la fourche soulève la gerbe.
Point de fil à plomb
Pour magnifier le mariage
Juste le sourire des anges.
Devenir aveugle pour mieux voir dans l'obscurité
Engage notre masculin
À féconder le féminin.
Débouchons du côté de l'infini de l'être
Afin de travailler la pâte vivante et fertile
De l'outre de vie.
Soyons avide du lait de la terre
Avec le tellurisme terrestre
Le dos appliqué contre le tronc de l'arbre.
Et pour que se referment les blessures
Soyons le créateur actif qui donne
Et le générateur passif qui se recharge.
Le verbe vibre
Aussi ouvrons la bouche
Pour faire fleurir les mots.
À toucher le centre de la cible
Permet la direction à prendre
Et suivre le plus hardi de soi.
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