l’âme papillon



Nuits et brouillards    
au creux des vagues sèches    
à la retombée des organes en papillotes    
je suis resté de marbre à la porte du chéole.        
 
Fallait y aller    
et j'y suis allé    
en portage minimal    
quelques livres à dos de baudet.        
 
Il y avait des reliques    
sur les parois humides    
et la grotte semblait lumineuse    
pour peu que le silence soit.        
 
L'a-t-on prise au dépourvu    
cette engeance de braillards    
en goguette sur l'embarcadère    
des travaux et des jours.        
 
De thuriféraires point    
juste quelques pantelants animalcules    
chantant à tue-tête    
des prosopopées mariales.        
 
Miaulait néanmoins     
le chat des abîmes à queue de néon.    
sous le goutte à goutte péremptoire    
d'un compte à rebours.        
 
Le fric, le sexe et le bandonéon    
s'en donnaient à cœur joie    
dans cette altière prairie    
où passaient les vents de l'espoir.        
 
Garde tes bijoux Suzanne    
ne nous embarrasse pas de tes soucis    
il est un temps pour tout    
et ici c'est la nuance.        
 
Un grand éclat de rire     
gela la compagnie    
tous se levèrent    
avec peur et fracas.        
 
L'âme papillon    
pouvait se cogner aux vitres de l'entrée    
nous étions assujettis au devoir    
de rester debout devant le vide.        
 
 
 
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