Un doux baiser

Dans l'instant   
je rougis de ta venue   
et ne puis toucher ta main   
de mon souffle   
en épanouissement   
de la riante promesse   
de pouvoir te faire renaître.      
 
Il y eut cet accroc   
des hommages répétés   
à la porte des temples   
alors que je quémandais   
les caresses naissantes   
d'un soleil virginal   
arrosé de rosé.      
 
À même l'argile prégnante   
je rompis le cercle des sphaignes   
pour d'un arc murmuré   
écarter les lèvres aimées   
de cette mort entretenue   
baignant la mélancolique nuit   
 d'étranges chevelures.      

N'y pouvant mais   
gonfler ses narines   
et prendre ailes de colombes   
font que le cœur palpite   
en fierté d'entretenir   
le souvenir des floraisons   
à même un doux baiser.      
 
 
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