almendras nga almendrasse pavanaitsamtang naghubag ang walay gininhawanga atong masabtanilalom sa nagkabulag nga salogsa among emosyonal nga panagtagbo.Nagpakita siyag dakong kaisoget mettait du cœur à l'ouvrageabog sa langawang paglupad sa ihalas nga mga gansamga halok sa asukalubos sa eiderdown sa swigs sa gabonsa atong pag-uswagibabaw sa kalamakannagpakaaron-ingnon nga panag-awaysa pagpahid sa iyang basa nga tudlosa balbas nga buhokduol sa suok sa mga ngabilsa pagsalop sa adlaworasyon sa lubongpour un hiverbiktima sa kahigpitseasonal nga butonesestrikto nga frock coat . 112
Ayaw pag-igo sa lamesa, paghaplos sa mainit nga fur coat nahabilin sa radiator . Ibutang ang tubig sa imong bino walay whipped cream sa liog sa daghang mga tuig nga nagtangtang sa imo gikan sa akoa, i-defer ang strangulation sa mga remonstrances . Lig-on nga tiil ang seracs sa sagittal evolution pag-igo sa target sa break-in gitugyan sa saddle sa katahum alang sa mga hickey sa kalinaw nga gibutang sa abaga makadungog isulti, sa dalan, Ingon sa walay nahitabo, nga ugma, basin ulahi na kaayo . 111
motungha na sama sa mananahi hulmigas sa ilang mga cean sa mga wala higugmaa tanan sa nawong ug pa natandog kaayo sa ilang panumduman sa paghabol sa gabii ang pagbag-o sa adlaw nga mibanagbanag .
Wala ba sila makakaon sa ilang puti nga pan sa bata pa gipahibalo nila ang dakong negosyo sa ilang kinabuhi ?
Una sa tanan " Ablihi ang ilang mga damgo " sa bakilid sa kaangayan hinay nga pagsaka sa daghan pa nga makuha niini nga yuta .
Unya " Pagkakuryuso ", sa pagtukod sa kaugalingon pinaagi sa pag-abli sa mga pultahan sa walay paglantaw sa umaabot sa Negrepelisse gingharian sa gagmay nga maalamon nga mga binuhat sa ilang mga necrophiliac nga bigote mas dali nga mawala sa uso sa pagbuhat sa unsay angay buhaton .
Human niadto "Lakaw tan-awa unsay naa sa luyo" aron sa pagpakaon gigutom nga mga bata sa Romania kasadpang mga luho mas haom nga magpabilin nga nahingangha atubangan sa bulak sa poplar unsay buhaton sa tigbantay sa eskina sa bilding .
Ibubo " Tan-awa ang mga disiplina sa atong palibot " aron madugangan ang ilang kahibalo kasaysayan sa pagkaandam alang sa pagbinayloay uban sa silingan buang nga nangita sa dili masulti sa pagsubang sa adlaw tanan sa pagkabuotan sa mapula nga ngabil sa usa ka nagmata nga pahiyom .
Ug aron makabaton " Usa ka halapad nga hunahuna samtang nagkalot sa iyang espesyalidad " tungod kay ang tanan nga panukiduki nanginahanglan pagtanom gikan sa gikulata nga track bag-o nga sensor antenna walay katapusan nga mga single sa pagpangita sa kaminyoon lamang sa bisan unsang edad gipasigarbo namo ang among kaugalingon ingon nga nagbasol d'originer sa wala pa ang bisan unsang pagtaas sa kalag .
Sa katapusan " Trabaho sa mga grupo " tungod kay kini anaa sa panagbingkil sa mga binuhat kay sa fossil energy nga gihimo sa kadaot nawala nga mga kalag tugoti pagporma kaalam kayano nga dalan menu gikinahanglan sa pagkahanaw sa mga biniyaan .
Hinaot nga ang mga timailhan sa lobo sa lasang pag-abang og suga ang momentum sa kinabuhi padulong sa matahum nga ting-init sa atong umaabot nga mga miting ug louve .
L’Etre humain est une structureenglobant un corps, un
psychisme et un esprit . Kini usabun processus existentiel et
spirituelpar son engagement, dans le temps qui passe, et dans
l’espace cosmique qui dépasse et interroge notre entendement .
Notre corpsest périssable. Le
corps-organisme est structure de perceptions au travers de ses organes . Il est
corps-organe et pas seulement corps-matériel .
Il est le premier objet de communication et
de relation à l’autre . Il porte l’inscription de tout ce que nous avons vécu
au cours de notre histoire dans sa globalité. La physiologie émet des signes et
des messages issus des mécanismes existentiels programmés en lui comme dans un
ordinateur.
Le psychisme, ou psychologique, caractérise le mouvement des pensées, les
idées stéréotypées, un monde intermédiaire dans lequel on ne peut rien bâtir
tant le trouble est grand. La confusion psychologique est la base de l’être .
Le tri qui est fait dans le compliqué du mental,
ouvert à toutes les influences, est effectué par la conscience . De cettekonsensyadécoule plusieurs notions
agissantes dans le travail psychologique : l’écoute fine et sensible à ce qui
est là, la conception unitaire et globale de l’organisme – on ne peut pas
dissocier le corps, de l’affectif et du mental -, la notion du lien entre
l’organisme et l’environnement – la conscience est conscience de quelque chose
-, la dimension temporelle dans le devenir de l’être humain, l’idée d’un
potentiel à découvrir grâce à l’élargissement du champ de conscience .
Le travail psychologique peut ouvrir à la
réalisation spirituelle, et s’il ne mène pas au spirituel, il peut néanmoins
débloquer, voire écarter, des situations et des comportements qui piègent le
psychisme, afin de rendre l’être humain disponible à autre chose par
l’élargissement de son espace d’intervention. Le travail psychologique permet
l’ajustement créateur à l’environnement .
L’espritest la fine pointe de l’âme, le sommet de la pyramide qui
communique avec le monde supérieur .
Il est repérable au travers de la quête du bonheur
qui nous caractérise. Nous allons vers quelque chose, et cet élan, cette
énergie que nous avons en nous, nous pousse à la réalisation de nous-même dans
l’ouverture à ce qui est changeant, différent, indicible, dans la relation à ce
qui nous entoure et principalement à autrui. Nous sommes comme poussés par une
faim de complétude qui se révèle être la propension à se découvrir, soi, au
plus profond de son être .
C’est alors que nous entrons en résonance, avec un
lointain écho qui se rapproche jusqu’à devenir mythe ou mémoire secrète .
La révélation qui en résulte nous convoque à un
changement de regard sur ce qui est proche, et c’est en
dépassant l’illusion de nos désirs et notre lâcheté à éviter les surprises,
que nous nous situons alors dans l’obligation de
“contacter” cette part imprenable de nous-même .
L’esprit nous incite à passer de l’
“avoir” à l’ “mahimong”. Il est ouverture à l’Autre qui vient
vers nous, au jamais vu, jamais expérimenté, à la nouveauté créatrice en
écartant nos conceptions habituelles qui habitent notre vieille conscience .
L’esprit se reconnaît à ce qu’il est
indestructible, simple, inattaquable . Il est le fil rouge, de l’être au milieu
des tribulations de la vie, que rien n’efface car tout concourt à ce qui est.
L’Etre humain a besoin de ces trois composantes
dans l’expérience du vécu pour être convoqué à l’expérience d’une vie de
conscience, de liberté et de responsabilité. Il se doit d’être l’accompagnant
du profond de lui-même et d’autrui, par la pratique, dans ses actions menées à
l’extérieur, de la transparence, de l’équité, du beau, du bon et de son
exemplarité.
Il a besoin ducorps, de l’incarnation de l’Etre,
du tangible, de ce qui promeut la concrétisation du chemin existentiel et
permet la visibilité d’un but vers lequel tout semble converger. La conscience
du corps est le garde-fou, qui au travers de certaines expériences
spirituelles, permet de retomber les pieds sur terre. Il est aussi le lieu des
sensations et visions inouïes .
Le corps résiste à sa disparition programmée –
l’instinct de survie -, et par cela cherche à se reproduire et à perpétuer
l’espèce .
C’est la référence à notre propre corps qui crée
autrui et lui donne sens. C’est au travers de notre vulnérabilité que nous
pouvons “sa paghikap” l’autre, le rendre à lui-même, et par là, nous
fonder nous-même .
Le psychismeest essentiellement le
monde des émotions. Il est aussi le champ de la cognition dont l’extension
stimule les recherches en neurosciences. Il nourrit cette volonté de l’Etre à
l’autoconservation, à l’individuation et au plein emploi de ses capacités
intellectuelles, affectives et intuitives .
La parole est libératrice quand elle s’origine du
corps et de l’émotion, quand elle est incarnée. Trouver les mots : un passage
obligé, le “parlêtre”, l’échelle de Jacob en association
lumineuse à ce qui est et à ce qui nous dépasse .
L’esprit, iya, peut s’enflammer au feu
supérieur divin. Pour cela il ne plie pas devant les épreuves mais semble
plutôt les rechercher pour les transformer en richesses sur un chemin d’espoir.
Il nous lie, en ressemblance, au plus grand que nous sommes. Il est l’étoupe
dont on fait le brûlot qui enflammera l’ordre établi lorsque celui-ci, affadi
par la complaisance et le manque d’apports extérieurs ne survit que par la
“chosification” des fruits de notre monde. Il est le lien
inattaquable et immensément clair et lumineux. Il domine toutes les souffrances
de l’Etre pour nous inscrire, par un voyage initiatique, vers le grandir de
soi, vers davantage d’ouverture à ce qui nous dépasse. Par cette attitude,
la perspective ontologique nous entraîne, par le processus de quête intérieure
du mystère fondamental, vers plus grand que nous, vers ce qui semble éloigné
mais qui paradoxalement est si proche, au plus profond de nous, au coeur de
notre être, au cœur de l’Etre .
Dans son implication sociale, l’être humain doit
avoir un comportementéthiqueafin d’orienter sa vie selon
des principes humanistes – à retravailler sans cesse par l’affirmation d’une
posture de connaissance, de sagesse, de lâcher prise, de réflexion tout autant
que de méditation -, afin de lui permettre de garder le cap . Ainsi seront
dégagées les traces pouvant servir de repères aux génération futures .
Par la conjonction complexe du corps, du psychologique et de l’esprit, nous nous orienterons alors dans la direction du grandir de l’Etre . Alors nous feronsle saut de la vie. Nous élèverons notre être . Nous serons debout avecnotre parole et nos signes ,ce qui nous amènera parnotre verticalité sa libérer ce que nous sommes .
L’idéal
platonicien d’ordre et d’intelligibilité domine toute la science grecque puis
la science classique jusqu’à Einstein, chantre passionné d’une religiosité
cosmique.
Dans l’optique
traditionnelle, le désordre est ce qui perturbe un ordre établi. La notion
d’ordre est donc première. Elle est d’origine religieuse. L’ordre dans le monde
est le reflet de la raison divine ; Dieu est le grand ordonnateur.
L’étude
scientifique des états désordonnés nous oblige à reconsidérer la dialectique
ordre-désordre et soulève le problème de la complexité qui déborde le cadre
proprement scientifique.
La découverte
moderne d’un désordre omniprésent oblige à s’interroger sur les bases scientifiques
de cette idéologie proprement mythique. Le désordre est d’abord perçu comme une
offense à l’ordre naturel.
Cette connotation
négative reproduit celle qui entoure l’idée de désordre moral ou de désordre
social.
Le désordre
n’est-il pas une menace contre la science elle-même qui, depuis qu’elle
existe, s’est acharnée à révéler l’ordre caché des choses ?
La révélation du
désordre a quelque chose d’angoissant, car le désordre est incontrôlable. Il
convient donc de le refouler et de se rassurer. Pour cela, on affirme que le
désordre n’est qu’une apparence et que derrière ce désordre apparent se cache
un ordre, un arrière-monde parfaitement ordonné.
Cette conjonction de l’ordre et du désordre crée la complexité.
L’histoire de
l’univers de la vie présente une montée de la complexité, comme Teilhard de
Chardin en avait eu l’intuition. On parle maintenant de pyramide de la
complexité, de seuils de complexité. Ainsi l’ordre et le désordre, le régulier
et l’irrégulier, le prévisible et le non-prévisible, se conjuguent pour créer
la complexité.
Dans une structure
complexe, l’ordre est dû à l’existence d’interactions entre les éléments alors
que le désordre permet de mieux spécifier les constituants du système pour, les
ayant nommés, pouvoir ensuite les mettre en interaction. Du coup, dans les
systèmes, se fait jour une dialectique entre le tout – l’ensemble du système –
et les parties ; ainsi la cellule est plus qu’un agrégat de molécules. Dans le
tout émergent des propriétés nouvelles dont sont dépourvues les constituants,
les parties.
Le tout est doté
d’un dynamisme organisationnel. La vie peut se définir comme un faisceau de
qualités émergentes – l’auto-reproduction par exemple -. Elle contient
simultanément un élément d’ordre et un élément de désordre dégénératif. En ce
sensla mort est inséparable de la vie, etl’organisation du vivant est en
fait une réorganisation permanente.
Cet office d'après vigiles dans l'église des catacombes le prêtre en habits rouges penchant sa loupe lumineuse sur les textes sacrés.
La clarté de l'expression orale le dépouillement du rituel l'essentialité de la gestuelle avaient le goût de la fine lame tranchante épée de justice séparant le vrai du faux en ascension lente du mythe antique exalté par le rituel.
Au vif du propos les catéchumènes contre les murs nus du chœur alignés à psalmodier debout puis assis les arcanes du culte qui se déroulait là comme à la sauvette entre vigiles et laudes l'eucharistie en sa levée marquant la transfiguration du divin sans émotion feinte telle la présence obligée de l'œuvre de chair et du mystère liés en leur incomplétude.
Les cloches font du saute-moutonsur les crédences de la sacristie .
Le faisan longe le murrencontre sa faisaneet lui montrece qu'il faut faire .
Les rires anglais se succèdenten cascadesfeux d'artifices de bonne humeurque ne manqueraient pour rienles moustiquesâpres au gain du sang .Le vent caresse la prairie aux hautes herbes,ventriloque immobileles fruits du platanebattent la mesure .Les pissenlits à maturités'essaient au Sème à tout ventdu Tout en Unvaste programmede l'enfanced'après la vaisselleoù les parentsavec tricots et journauxcherchaient l'ombre conjointe du frêne et du tilleulalors que nous poussions la porte du grenierpour frotter la capsule métalliquetali sa kumagko ug tudloentre pouce et majeursur le plancher disjointaux grains de blé encalminésdans le renfermé de la soupenteaux discrets trapillousfaisant monter l'odeur poussiéreuse du bois vieillique nous accompagnionsde génuflexions cadencéesl'attention portéesur les petites roues denteléesaptes à sautillerbrinquebalantessur le tour de Francede nos chemins de craie .106
Dans l'encoignure d'un puissant mur de pierres murmurent les esprits .
Etre immobile dans le silence de l'attente sans attente du simple mouvement de vie .
Moment de fermer les yeux d'être attentif à l'instant présent d'être avec ce qui est nga mahimong dans une posture souple et détendue avec notre souffle avec ce corps qui respire tranquillement avec ces pensées qui vont et viennent observer juste voir contempler cette poitrine qui monte et se creuse avec nos sensations avec notre conscience qui s'élargit tout voir sans que rien ne s'accroche être dans un esprit d'ouverture et d'accueil à ce qui est dans l'ici et maintenant de notre souffle et des bruits alentours accepter la simple présence de ce qui s'advient dans l'absence de ce qui précède tout autour et embarquer par le déplié de nos pensées aussi légères que leur repliement voiles offertes au vent vers là où tout commence et fini sans nécessité de la réponse .
Le souvenir de ce jeuorigami de l'enfanceune salière en papier . Entre l'index et le pouce de chaque main" Choisis un nombre " ! et les doigts ouvraient et fermaient lasalière autant de fois qu'il le fallait" Choisis une couleur : rouge, bleu, vertou noir " ! et l'on dépliait la salière à l'emplacementque le hasard désignait" Tu es gentil ... Tu es la plus belle ... " Nga mahimong, dans cette image des quatre rochersencastrés, le jeu est figé, cristallisé, Kini mao "granite" , il est fermé et depuis si longtemps, que la mousse le recouvre . Cet objet "jeu-papier-pierre-mousse" devientle point de départ du surgissement d'unsouvenir, d'une nostalgie, d'une forme-pensée , d'un sentiment . Comme un millefeuilles ouvert à tous les vents, un moment de vie émerge. Trois petits tours etpuis s'en vont ... Il y a de l'émotion ... Mais pourquoi, en quoi et comment cette émotion devient un sentiment ? Le sentiment, c'est bien plus qu'une réaction physiologique saupoudrée d'un zeste de culture mémorisée . C'est une fonction complexe fondéeen premier lieu sur une sensation puisun ressenti qui vient du profond de soi, une posture, une manière de se percevoir dansune situation donnée . Mais ici, à propos dece jeu, à l'occasion de ce " jeu-image-souvenir-papier-enfance-pierre moussue ", de quoi s'agit-il ? Par le contact entre l'être humain que nous sommeset l'environnement, ce n'est pas le sentiment quinous met en relation avec ce qui n'est pas nous, avec quelque chose d'extérieur à nous. Ce serait plutôtla perception, pagbati, l'intuition quiseraient à l'oeuvre . Le sentiment est l'émergence aboutie provisoirement d'un fait culturel que nous avons fait notre plus ou moins consciemment et dont objet déclencheur ne saurait être l'unique cause . L'objet n'est que l'occasion de s'apparaître . Nous attachons, la plupart du temps, nos sentiments au monde environnemental, aux mondanités, sa imaginant que les événements qui s'y produisent - par exemple l'utilisation de notre jeu ici présent - sont à l'origine d'états de conscience qui noustraversent. Je me forge l'espoir illusoire qu'il me suffit de contrôler mon environnement, l'objet demon désir, pour être le maître de mes états dekonsensya. Je veux être en situation de prescience, de pouvoir sur le monde, d'être le dieu de mes émotions. Mais ce n'est qu'illusion ! Notre intention n'est qu'un tout petit élément de la source du sentiment qui nous traverse et sur lequel nousn'avons pas plus d'influence que sur le temps qu'il fait. Vouloir manipuler ses propres sentiments pouréviter le manque, l'incertitude, la peur, et être le démiurge de ses propres états, c'est refuser le surgissement spontané de la vie à travers soi. C'est une grande source de la souffrance ! Le paradoxe de l'attachement est cruel. Nos sentiments, c'est nous, au profond de notre intimeet pourtant nous les vivons comme s'ils nous jetaient hors de nous-même en nous focalisant sur tel ou tel objet du monde . Busa " nous ne nous sentons plus ", nous ne sommes plus conscients de nous-même . Par exemple, l'on croit aimer cette femme , - " mon amour pour cette femme me dit , me fait comprendre, me rend clair l'être qu'elle est" - , vision romantique de l'objet qui nous éloigne de la cause du sentiment formé de beaucoup de nos projections . Un certaine voie dudétachementserait d'apprendre à dissocier nos sentiments de leur objet et à les vivre pour eux-mêmes . Il s'agirait" de revenir à soi " . Vivre et gérer vraiment ses sentiments est un chemin obligé préludant à la connaissance de soi . Et si dans les cases secrètes de la salière du jeu " papier-nombres-couleurs-hasard-pierre moussue - je te dirai qui tu es " il y avait sous les quatre couleurs, quatre précieuses pépites à recueillir vers une approche sensible de soi qui seraientla perception, le ressenti, l'émotion et le sentiment, étapes nécessaires àla connaissanceet ausavoir quoi faire de cette connaissance . ... Afin de ne pas sombrer dans l'attachement ! Pieds et poings liés à nos croyances protectrices, à nos peurs . ... Afin de vivre librement en instance d'Être , notre monde Vrai .
(Texte librement inspiré de Basarab Nicolescu)104
Ang kahayag kay dakotema sa siyensya apan usab oportunidadpagmata, sa aesthetics ug metapora sa diosnon. Kini usa ka Multidimensional Reality .
Ang kahayag mao ang
nagpasabot nga nagtugot sa astrophysicist sa dialogue uban sa mga kosmos .
Ang kahayag mao ang
ang labing halangdon nga elemento sa kinaiyahan, ug ang mata mao ang pinakahalangdon nga organo sa
lawas sa tawo .
sa siyensya,
kahayag naglakip dili lamangpisikal nga mga elemento (unsaon pag abot sa picture
sa mata), apan usabpisyolohikal (unsaon sa mata
mga buhat) etsikolohikal (giunsa paghubad sa utok ang imahe) .
Pagsabot sa kahayag, kini usab sa paghubad sa mga misteryo sa mata ug sa
utok . Ang kahayag, Ang panan-aw ug kalihokan sa neural dili mabulag
gubot .
Ang kahayag nagdula
dako usab nga papel sanatad sa arte ug
pagka-espirituhanon. Tungod kay ang kahayag labaw pa sa butang, kini usab sa pagkahan-ay
buotan . Kini pinaagi sa pagsuhid sa mga pamalandong, mga tipak, ang mga pag-abli,
mga bintana ug stained glass ug ang masanag nga mga porma sa palibot ug
mga monumento nga gipatindog sa tawo, Rembrandt, Turner, Boudin, Monet, Cezanne, ang
Ang Corbusier ug Soulage naghatag ug kalag sa kinaiyahan. Pinaagi sa pagtangtang
mga porma nga magbilin ug lawak alang sa kolor, Gihangyo ni Kandinsky ang grabe nga panginahanglan
sulod sa artist sa paggamit sa art sa synthesize sa mga kalibutan
sulod ug gawas ug sa ingon makaabot sa dakong balaod sa kosmiko .
Ang mga tradisyon
ang mga madre sa tibuok kalibotan nagdala sa kahayag ngadto sa kinatas-ang punto . Art
gothic mao ang arte sa kahayag par excellence . Kristiyanismo naghisgot sa’usa ka diyos sa kahayag. Ang Budhismo nakig-uban sa
pagwagtang sa pagkawalay alamag, tinubdan sa pag-antos ang ” kahayag sa
ang huna-huna ” .
Ang tawo gihubit pinaagi sa iyang representasyon sa kahayag . Himoa nga kini mahimong siyentipiko, teknik, artistic o espirituhanon, ang kahayag nagtugot kanato nga mahimong tawo .