Vers le haut de la montagne
à la cime des arbres
pendent les chiffes colorées
que les rapaces ont dispersés.
A l'affût près des roches moussues
à la source intérieure
le loup guette
le museau frémissant.
Montent de la vallée
le cortège des humains
raclant de leurs souliers cloutés
les cailloux du chemin ferré.
S'arrêtant dans la clairière
ils déposent le fardeau
ce corps mort
sur un tronc d'hêtre brisé.
S'élèvent les chants de l'autre temps
d'ailleurs et d'aujourd'hui
mariage des sons gutturaux
et des plaintes légères
tel un feulement amoureux finissant.
Par dessus la forêt
l'astre solaire explose
écartant les brumes matinales
il redresse les forces inversées.
Il est temps de se mettre à l'ouvrage
de poser les gouttes de rosée sur la feuillée
puis d'allumer le feu de la fertilité
en éclosion d'infini.
445
Mga Arsip sa Kategorya: Septyembre 2018
Les petits papiers secrets
![](https://regardauvergne.fr/wp-content/uploads/2019/12/121282257_o-1024x683.jpg)
Sa mahiyason nga mga balhibo ang hummingbird nahigugma. Nagpiyong ang mga mata nag-atubang sa kamingaw sa pagkabata. nagkuyom ang mga kumo kung wala nay mas maayong buhaton. À demeure l'au-delà se recueille sa diha nga ang panahon mabuak ang iyang tubo. À genoux devant la fontaine ang matag kaka sa tubig nagputli. Sa usa ka laray sa mga perlas ang dugo sa mata nga sugilanon fleurette. Ang panumduman kanunay ang panumduman para wala nay luha. Hibaloi ang gasa sa mga luha matrice des connaissances. Sulod sa katuigan ipasa ang sobra nga gugma sa kaugalingon ipasa ang sayaw sa kabuang ipasa ang istorya sa pagkatukod ipasa ang dagkong mga doktrina ipasa ang mga samad ipasa ang nostalgia sa ubang dapit. Samtang nagsira ang mga pultahan nagbukas sa usa ka unos nga kahilom ang among gamay nga kinabuhi naabli nagbukas sa panganod sa kalumo s'ouvre la nécessité de prendre soin nagbukas sa hingpit nga pagkadugtong sa kung unsa nagbukas sa kahulogan sa iyang kinabuhi. À la cloche de l'étude Gisul-ob nako ang akong gray nga apron ug ang iyang hugot nga bakus avec au cou ang milagrosong medalya ug kining gagmay nga mga sekretong papel gilakip sa mga suspender corduroy nga panty. 443
Among mabdos nga mga nawong
![](https://regardauvergne.fr/wp-content/uploads/2019/11/121428264_o-1024x768.jpg)
D'un revers de la main il a convoqué le signe apparu sur l'écorce du hêtre embranchement des tensions d'une poussée verticale alors que le frisson parle au cœur de l'humus foulé par la galoche cirée. Il est des nuits de lune pleine à saupoudrer de fines étoiles le pavement des villes éternelles accrochant à la ramée la chaleur du jour dissipée que rosit les joues fraîches de nos visages enceints. 444
Je te tiens tu me tiens
![](https://regardauvergne.fr/wp-content/uploads/2019/11/121262910_o-1024x683.jpg)
Je te tiens tu me tiens par la barbichette et ne tiens que vent et boule d'or roulant à fond de ravin vers la cupule des origines. Je rêve de te tenir par la barbichette alors que tu dors homme dissipé aux incartades oubliées sans appui sans chemin. Le nouvel acte approche le petit enfant rêve dans le sein de sa mère et la question est pesante être couché dans le vide n'a rien valu terrifiant que de regarder en arrière. La boule d'or plonge l'écume la recouvre un bruit de rires cumulés monte des marmites de géant l'enclume sonne le dernier rappel brisant l'ordre des choses. 442
Le vieillard aux galoches de vent
![](https://regardauvergne.fr/wp-content/uploads/2019/12/121242981_o-1024x742.jpg)
Cette nuit d'avant les chants d'Hildegarde mirador planté dans les herbes folles une pincée de sel à la volée contre la carène des visions. La calèche s'éloigne sur la sente pierreuse point de mission en perspective. Juste une main tendue dont les doigts se taisent quand passent fraîches les robes à fleurs des demoiselles d'honneur de rires contenues devant le vieillard aux galoches de vent. 441
l’ouvert pour l’autre
L'Ouvert en soi en moi
l'Ouvert pour l'autre
l'Ouvert à l'autre.
Retournement des yeux
coquillés au reflet de la libre issue
par les yeux de l'animal.
Dès l'enfance
nous fûmes sur le parvis des apparences
le support des remontrances.
A écrire le plein et le délié
de pinacle en chaire sermonnante
à remonter la pente.
Et puis le jour fût pure essence
et les fleurs s'ouvrirent
appel tambourinant des ménestrels.
440
ang kasigurohan ug ang bag-o
L’étrave des murailles
dans la douve profonde
inscrit la Certitude.
Ce qui paraît certain
c'est la Mort.
Le Nouveau est toujours incertain
un tout petit nouveau fait davantage que l'ancien
il est capable d'extraire.
439
nakita ba nimo ang hangin nga nagsingabot ug ang bulak nalaya ?
Nakita ba nimo ang hangin nga moabut
ug ang bulak malaya ?
Kung ang hangin mohuros balik
ang bulak wala makamatikod sa bisan unsa.
Ang bulak naglakaw sa hangin,
wala sa yuta,
ang bulak naglakaw sa wala.
438