
Cailloux d’or pour un prisme parfait
Déposés sur le chemin de Laroussière
Poule rousse déplumée d'hier
À l’orée de la forêt.
Double élan de la vie
Tel un souffle courbant les fougères
Au retour de Frugères
Le Cros-Mary servant de point d’appui.
Il encercla d’une vive brassée
Le pignon de gerbes entassées
En plein champ
La terre battue soulevée par l’ouragan.
Se lever le cœur léger
Au matin frais de la journée
Dès six heures
Avant que la nuit ne meure.
Passage souterrain
Au ras de la murette
Eau suintante goutte-à-goutte
Entre les lèvres d'airain.
Au fil du temps
Le champ des roseaux
Fait écho
À l’enfantement.
1604