
Corne de bombance Antique désir De voir surgir ces heures à se repaître Du dévalement des brusqueries végétales. Au doux crû de l'ombre une promesse Parure digne de grâce Grappe fraîche Au sortir de la brûlure. Cornée par le dessus Gorge nue Elle a émis L'Esprit de Vie. Ne plus entendre les enfants Sur l'arbre mort abattu par grand vent Il a fallu tergiverser Pour accéder aux cris des hirondelles. L'abeille bourdonnait En vrillant de sa trompe D'ordre et de mesure sienne Le tronc râpeux du caverneux. Des entrailles à vif Là où perle le dedans Siégeait silhouette sage La promise au chant nuptial. Là dans la vaste prairie À la perfection sans une plainte Les traces des lapins Quadrillaient le rosée. Quel bonheur De prendre image en paysage Pour sien Jusqu'à parfaire son destin. Toute première image En rétribution de la beauté Les feuillages bruissaient Le long de l'allée. Le ruissellement de l'eau Le parfum des haies sauvages Aux violettes cachées Le mousseron contait fleurette. Le silence absolu détachement Au loin les chemins s'écartaient De l'orée de la maison Trois poules caquetaient. Le cœur pur de tout effroi Passant le bras derrière les omoplates Il fût question d'ameublir le sol Pour plus d'émotions encore. 1404