Ne Ce passé présent À renaître Où tout se dit À hue et à dia Dans ce monde de syncopes.
La bougie brûle des deux bouts Et m’éclairent à la fois L’adieu et le jour qui point Devant la gargote Sans regarder en arrière Sans être le héros magnanime.
Médaille et tout le tintouin associés Feront reptile d’un bout de corde Vision sainte Nourrie d’une maigre chair de lumière À tout ce qui sied De vivant sur cette terre.
L’un d’eux se tient À la pointe Attelé sans l’être Juste penché sur l’éperon Au sein même de toutes choses Fier de sa prestance.
L’autre, dépourvu de tous principes Sanglote et personne ne le blâme, Refusant son corps de sagesse Il omet de rendre grâce Pour façonner son cœur Lèvres pincées à même le charivari.
Doći će dan Fait de sang et de peine À ramer par la traverse Jusqu’aux terres oubliées Que suivent à petites bordées Les marcheurs du douanier.
Pleurez bonnes gens Devant cette âpre lutte Qui soudain coquilles rêches Empilent inconsidérément Les lieux-instants de vie De la marée montante.
Filent les mots de messe basse Sagesse superficielle Sonnant à la volée Sur la voie ferrée des frustrations Que les charges de dynamite Peinent à soulever.
Se rencontrer Lune et soleil confondus Discernant le réel En grande acuité Sklopljene ruke Par la vulcanisation du quotidien.
L’idée de naître M’est venue par temps de pluie Et de versatilité Au creux des goules carnassières Pincée de sel élégamment posée Sur le mufle canin.
Passage obligé Remémorant l’offre principielle D’avoir à émettre À l’heure dite Les dix mille louis d’or De l’extase en Bretagne.
Et de remettre le couvert Pour que rien ne se perde De cette étreinte consentie Sur le sable blond d’une ultime douceur Eviscérée par le rostre D’un catéchumène de circonstance.