
En bordure de la forêt il y avait litière commune des festivités de la veille et nous attendions en gradins que cela vienne. Des pins en grand nombre filtraient la lumière sur le chemin déjà foulé et nous étions en silence. Je suis sorti du rang j'ai descendu les marches mon torse revêtu d'une peau légère et le bas du corps alourdi d'un paquet de hardes. Disposé devant l'assemblée à la gauche du dispositif j'ai levé les mains devant mes bras tendus en formant la coupe des offrandes. Et je me suis avancé le cœur de liens arrimé poitrine ouverte en disant : " Stiglo je, Ovdje je ". J'enlevai une pièce de vêtement et répétai : " Stiglo je, Ovdje je, Lui " et l'assemblée répétait après moi " Stiglo je, Ovdje je ". Et j'avançai lentement en disant les mots sacrés et me dévêtai à mesure de mes pieds que j'enfonçai dans le sable j'affirmai ce pourquoi j'étais. " Stiglo je, Ovdje je " et l'air était doux avec une brise chaude par le travers et la caresse d'être là où je me porte. J'ai été rejoint et l'assentiment du groupe m'enveloppait et la femme que j'avais tiré du marais m'accompagnait dans la joie du grand Récit. Entre mes doigt le texte s'effaçait quelques signes manquaient pour laisser paraître les petits fruits des origines ces pommes de pin ouvertes par l'écureuil. J'étais transporté guidé et j'allai nu pour que le groupe mute d'un même élan dans l'Unité avec Lui. Je me retrouvai alors dans la grande chambre des familles et je fouillai dans l'armoire au miroir pour prendre le gilet des anciens et j'étais en sabots. Et l'air était doux du devoir accompli vazduh je bio moja krv i krv mojih drugova Lethe ponovo otkrio moje usne su imale ukus svetih reči i bili smo u miru u zemlji večnosti. 833