Kategorija Archives: Godina 2021

Un deux trois

 

 Un deux trois   
 ronce le veux-tu ?   
 un deux trois   
 laine du mouton le veux-tu ?   
 un deux trois   
 au cirque triangulaire   
 rastavi se   
 nos petites marionnettes   
 faisant cercle   
 juste pour admettre   
 la chose dite   
 la chose écrite   
 déjà éparpillée   
 sous la patte griffue   
 d'un griffon de rencontre
 là où poussent les mousserons.       
  
 Un deux trois   
 c'est pas trop tôt   
 un deux trois   
 du mouton la laine s'accroche   
 un deux trois   
 jetons la bouée   
 du père fouettard   
 et que l'on rafle la mise   
 à la remorque du silence   
 cheveux de Vénus pour l'élite   
 chiures de mouche pour les pauvres   
 qu'enfle et propage   
 le flot continu   
 d'une musique   
 sans que l'instrument paraisse.        
  
 Un deux trois   
 à la coudée franche   
 un deux trois   
 pour cette entrée à l'ermitage   
 un deux trois   
 sans règle sans rébellion   
 sans gémir sans contrition   
 à la une à la trois   
 à la joie   
 de retrouver la beauté   
 dans l'arrière-pays   
 où tout se passe   
 la conscience en extase   
 le travail en créativité   
 pour que vivent les hommes.      
  
  
 771
   

Cela arrive

 

Tout ce qui arrive est su
c'est su de par le monde
et puis dans le cosmos
de la Corne de l'Afrique
jusqu'au Guatemala
avec plein de nouveaux insectes
sur les larges feuilles de la forêt primaire.

Il s'en fallut de peu
que le puma attrapa le panda
et s'en serait fait de l'équilibre
des vices et des vertus
tout entier à leur tâche de prolifération
sans que l'enfant des bidonvilles
les pieds dans l'eau sale ne lève le nez.

Salaisons en toutes saisons
à la portée des bourses
les mures et les moins mures
les burlesques et les lestes
pour que le diable perde corne
dans la charge brutale
qu'il eût à opérer un soir d'avril.

Fuligineuses fumées
dans ces soirées de barbecue
en remontée de bretelles
parmi ces panières
où les effets de lumière
furent distribués à hue et à dia
aux migrants de dernière minute.

Cela arrive
et il en fût de peu
que les salaisons
partent en fumée.


770


Tout En Un

 

  Le muscaris       
           qui rit de ses grains    
           en grappes phalliques    
           époux de la main.      
  
 L'œillet du poète    
           du grand-père aux dents acides    
           au silence vrai    
           à la tige enchâssée.        
  
 La campanule    
            penchée vers la terre    
            du clocher à étages    
            aux abat-sons de bois.        
  
 La pâquerette    
            fluette et en foule    
            clame le soleil    
            dans l'herbe rase.        
  
 La scabieuse    
           hampée haute à petit duvet    
           prête à s'orienter    
           là où la lumière opère.        
  
 La centaurée    
           ciselée à souhait    
           brassant l'air pour farine future    
           mûrir un soir d'été.       
  
 ............................................................................................ 
  
 Il ferma les yeux    
 après les avoir ouvert    
 quelques années auparavant.        
  
 Pour de ses doigts bleuis    
 enserrer le précieux caillou     
 de derrière la maison.        
  
 L'esprit de la Mareuille    
 plane dans la cour    
 d'une présence douce.        
  
 Riquette me regardait    
 en penchant sa tête    
 prête à obéir.        
  
 Des voix graves montaient de la lande    
 une pluie fine    
 faisait se courber les joncs.        
  
 Aux vieux frênes    
 adresser quelques mots    
 enchâssés qu'ils étaient dans les pierres du talus.        
  
 Les médailles commémoratives de Verdun    
 sous le portrait à la fière moustache    
 Jean-Baptiste Victor.   
  
 ......................................................................................    
  
 A lire le dictionnaire    
 Tout En Un    
 les pages roussis par le soleil.        
  
 A chanter seul    
 sous la nef de l'église    
 par le jeu de l'écho être ardente prière.        
  
 Figure pieuse    
 dans son cadre en verre    
 recroquevillée par la gravité.        
  
 La main épaisse    
 durcie par les travaux de la ferme    
 arrachait les orties sans douleur.        
  
 Pleurs du matin d'un jour    
 avec le faisan sur la barrière    
 tête sèche posée sur la pierre unique faisant siège.        
  
 A l'épitaphe terminale    
 faire une ronde des mots    
 que le promeneur lira de l'autre côté.        
  
 Agenda illustré de dessins d'enfants    
 une île de protection    
 avec tout ce qu'il faut pour subsister.        
  
 Avant "bilo je"    
 "j'ai été"    
 et puis après "il y aura".        
  
 Des pas sur le gravier    
 craquent les chaussures à semelles de crêpe    
 par les chemins poussiéreux.        
  
 De génération en génération    
 les trompettes renomment et résonnent    
 pour que se succèdent les humains de cette Terre.        
  
 ..........................................................................................................
  
 Les murs de briques    
 au crépi disjoint    
 voient défiler la marche du temps.        
  
 Dans le bois au loin    
 l'homme et la femme creusent un trou    
 avec une bêche ardente.          
  
 Y déposent des pièces de monnaie    
 dans un mouchoir pour recouvert de terre                  
 faire un signe de croix.        
  
 S'asseoir sur la chaise cannée    
 au bout de l'allée    
 les jambes pendantes.        
  
 Dans les bois    
 par le sentier    
 aller jusqu'au bout du bout.        
  
 Vers la lumière dans la clairière    
 flamme derrière laquelle les ancêtres    
 dansent la bourrée.        
  
 Revenir sur ses pas    
 toi l'enfant de dix ans d'âge    
 vers la plaine immense.        
  
 Défilent les arbres    
 avec le chat toujours dans les bras    
 tête, pattes et queue ballantes.        
  
 L'homme finit de calfeutrer la fenêtre    
 de planches entoilées    
 clouées avec vigueur.        
  
 S'étendre sur la terre nue    
 par le noir advenu    
 vivre à en mourir.        
  
  
  
 769
   

priđe drvetu

 

 S'approcher de l'arbre
 l'écouter    
 puis le servir.        
  
 Hors des buissons et des arbrisseaux    
 une percée de lumière prélude à la rencontre    
 du grand placide.        
  
 Il ne demande rien    
 que l'abeille lui fournisse déjà  
 mais il pompe le ciel et la terre.        
  
 Ne lui demandez rien    
 tenez vous simplement contre son tronc    
 contre la vie.        
  
 Ça pique et ça pince    
 quand le froid vitriole le sous-bois    
 et que l'orgie de glace palme les sens.        
  
 Une croûte minérale s'attache aux branches    
 pour casser d'un bruit sec la levée des couleurs     
 sans que sursaute le sanglier à l'affût.        
  
 Ils ont aménagé les abords du Fabuleux    
 à un kilomètre à la ronde les panneaux sont en place    
 pour aller joindre les mains autour du fragile géant.        
  
 La lune parfois est au téléphone    
 et jongle flamboyante d'une branche l'autre    
 dans un air vibrant et grouillant.        
  
 J'ai planté mon trépied et attendu    
 qu'elle passe devant l'objectif    
 juste une fraction de seconde.        
  
 Avec ses cuisses fripées    
 elle répondra à mes tambourinades digitales      
 pour m'envoyer un sourire froissé.        
  
 Biti, une ouverture sur la droite    
 irise mes souvenirs    
 en une impérieuse nécessité d'aller y voir.        
  
 Droit, le prédateur était là    
 et dire que je ne l'avais pas prévu    
 un peu pressenti peut-être.        
  
 J'ai hurlé de toute la force de mes poumons    
 et mes dents ont craché de la couenne    
 les restes de viande de la dernière bouchée.        
  
 Tout est enfreint    
 un concert de casseroles fourgue la beauté    
 aux herses du passé.        
  
 Figurez qu'ils nous restent quelques préjugés    
 pour que les signaux d'alerte nous mènent en enfer    
 nous les fléchisseurs d'ordres.        
  
 Moi complice ? Jamais    
 j'ai juste fracassé les tibias de mes voisins    
 pour les faire sortir de la lassitude.        
  
 Furieusement inscrits aux pages jaunes    
 nous avons débranché le répondeur    
 pour de nos yeux vairs chanter l'ode des bois oubliés.        
  
 La liste s'était allongée    
 des noms étranges dégoulinaient des paragraphes    
 une folie volontaire devenait substance vide.        
  
 Un vol de moineaux jaillit d'on ne sait d'où    
 écrasant de ses piaillements l'ombre prégnante    
 par la pose à profusion de points de suspension.        
  
 Méditer n'était pas avantageux   
 les anges s'étaient enfuis vers les montagnes    
 pour un grand symposium.        
  
 Ciller de la paupière    
 formait une vasque pour les pleurs    
 capable de nourrir le sourire de la sidération.        
  
 Le cortège se mit en marche    
 dans une brinquebalante carioca    
 aux frasques reconnues et admirées.        
  
 Paraît que l'année claque de la langue    
 quand l'heure d'été tonne    
 et qu'à vitesse réduite le printemps se lève.        
  
 Passer le doigt sur ta peau nue    
 creuse mon ventre d'une pâleur monotone    
 ~  comme c'est étrange d'aimer.        
  
 L'épitaphe résonna jusqu'aux anneaux olympiques    
 de nuit l'estafilade absorba la noirceur du propos    
 un visage neuf effleurait mon visage.        
  
 podignute ruke   
 nous fûmes secouru de nos boudins de caoutchouc    
 nous les pénitents des pérégrinations.        
  
 A garder le flot des cendres    
 sous la plante des pieds    
 amène les mots à deviser.        
  
 Mais la mort est à prouver    
 l'air à épier    
 et la petite voix à écouter.        
  
  
 768
   

U vrtoglavici riječi

 
 
 farovi automobila    
 prskao dugotrajnu maglu ne trepnuvši trepavicom    
 a P'tit Louis je nastavio džezirati.        
  
 Previše pričam loše zagrljen    
 šta se mislilo da je urađeno    
 a P'tit Louis je iskrcan na ulazu u luku.        
  
 Brza brzina    
 naš par se izdržao    
 sous les rafales des incitations à changer de bord.        
  
 Trebali smo im reći    
 da je ono što su doživljavali neprikladno    
 Bukvalno kao i figurativno.        
  
 I to da bude previše na počasnoj listi    
 biračima bi na kraju dosadilo    
 i preći na druge perspektive.        
  
 Taj P'tit Louis ne bi prestao da kleveta    
 nije ih bilo briga    
 ali kada je previše to je previše.        
  
 već pet sati    
 i bez mogućnosti povratka    
 jer put mora da je presečen.        
  
 Trebali su ići brže    
 ali umor ih je naveo da se smenjuju    
 sve sporije.        
  
 Tada se pojavio bijeli oblik    
 sa krvavo crvenom kosom     
 i njegovo zemljano lice.        
  
 Auto se srušio    
 glave su im bile zabačene napred    
 u prsnutom šoferšajbnu.        
  
 Tišina je ispružila svoje dugačke prste od finih bisera      
 na beživotnim telima    
 od Pierrea i Adèle zaljubljenika u svjetsko drvo.     
  
 Ovo drveće s druge strane dekora   
 da oblikuju nebo i zemlju   
 da nam omogući da vidimo stvari.        
  
 Ovako se dani šire    
 i da ostanem pri zdravoj pameti u transu    
 je milovanje duše u vrtoglavici reči.     
  
 Kada na Zemlju
 mogli bismo ga posmatrati kao jedan organizam   
 čiji bi duh bile naše male priče.
  
 Sa višestrukim unosima   
 likovi rade šta žele   
 u punom izrazu sebe u novom svjetlu.        
  
 I ako nam krv kuca u ušima
 čak i u zvuku neprestane kiše
 očekujte vrišteće dokaze.
  
 Da je moguć i drugi način
 kada se oklop pocepa
 et que le jour hache la vision des allumettes enflammées.
  
  
  
 767
   

Noću dok pišemo

Noću dok pišemo    
la lune sèche nos larmes    
et les poussières du jour lentement s'évacuent.        
 
Il y eut de tardives monstruosités    
sur cette terre parcourue    
par d'incessantes convulsions.         
 
Puis le silence laissa place à l'oubli    
quant avec le temps s'effaça la mémoire    
jusqu'à la mer des mers, l'océan primordial.        
 
N'adoptons pas trop vite    
ce qui nous ressemble et nous assemble    
dans le tourniquet de la reconduite.        
 
De la naissance à la mort    
de bulle en bulle de connaissances    
il est un passage obligé, nedostatak.        
 
Sur le pont de lianes de la jungle    
le calme des extrémités de l'ouvrage    
suggère la crainte de possibles massacres.        
 
De dérive en délire restons forts        
les temps de paix sont révolus    
maintenant c'est la guerre.        
 
Avec masques et vaccins   
nous nous laverons les mains la porte passée    
pour crier : " au suivant " nasumce.        
 
Ils furent des mille et des cents à se retourner    
alors qu'au loin vacillait le fanal    
du " pas vu, pas pris ".        
 
A cheval sur la rambarde d'escalier    
il glissa jusqu'à l'entresol    
jusqu'aux cartons et sacs de l'exode.         
 
N'oubliez pas de rassembler les pièces du puzzle    
et remplir les trous de vers de vos désirs    
avec la queue de rat du menuisier.        
 
Le sel recouvrait la contrée    
et le noir des cadavres à même l'immaculé du sol    
formait les taupinières de notre vie future.        
 
Se prendre, s'ajuster, s'aimer
à déraison, à profusion, sans suspicion
était la juste réplique du conflit en fusion.
 
Trop entreprendre promeut la confusion    
de nos instincts voués à la meute des loups    
traversant furtivement notre lucidité.        
 
 
766

Sve dok ona drhti





Pour peu qu'elle tremble    
il y aura des mots mystérieux  
sans que les gens s'éloignent    
des oies du Parnasse  
en cession des passions.        
 
Sur l'autre rive
s'élèverait la romance caramelle    
de l'été affecté    
du temps des caresses appuyées    
à la croyance dédiée.        
 
Marche commune du Maître et des esclaves    
en expressions et tâtonnements    
pour l'adaptation au licol partagé    
des chapiteaux de Haute Cour    
à la puissance maîtrisée.        
 
Le message chuchoté à l'oreille    
par soucis de clarté    
restituera promesses et considérations    
na raskrsnici    
dans l'attente de l'enfant de lumière.        
 
 
765

Zaustavljen pored puta

Zaustavljen pored puta    
po težini deponovane torbe    
Napravio sam rupu u stomaku    
i pesak je izleteo    
puna povrijeđenih samoglasnika i suglasnika.        
 
Kao mineralni izliv    
lijevka mjesta    
do zakrivljenosti duše    
reči su se zalepile za kosu    
povređene životinje koja mi je poverena.        
 
Tišina je uzvikivala let duha    
a otvorena ruka ponudila je bledenje    
linije i zaobljenosti    
jedan do dva    
djevojčica se preobrazila u skakanje.        
 
Ništa na kraju    
čipkasti pogled iza trepavica    
uputio je izgubljeni šetač    
prema Komposteli svog lutanja    
jedini banket dana.        
 
D'algarade point    
konji koji su se odmorili pokucali su im cipele    
ispod regulisanog zuba topola živice    
potresen silinom pucketa    
od strane verifikatora apsolutnog.        
 
 
764

Kamilo moja lijepa

 
 
 Chamelle rondouillarde    
 à portée de la main    
 sous un ciel d'airain   
 je vous pris pour dentelle de pierre    
 tellement vous étiez hiératique  
 à l'entrée du passage    
 assemblés que nous étions    
 pour ce travail d'affinage    
 prélude à l'ascension de la grande dune.        
  
 Kamilo moja lijepa    
 rondouillarde à souhait    
 le ciel gris souris nous faisait la nique    
 vers les terres d'en haut    
 où sautillant comme de jeunes oiseaux    
 à la fluidité orgasmique    
 le simoun devait nous liquéfier    
 et donner le départ à l'exploration des méandres    
 de nos labyrinthes souterrains.        
  
 Osons,    
 le baiser derrière l'oreille    
 belle chamelle à la notoriété mamellaire    
 pour qu'en cortège    
 ouvrir les fenêtres d'un avenir puissant    
 en marge des discours barguignés  
 et régler notre ticket d'entrée    
 aspirés hors tout et cependant vivants    
 pour l'ultime épreuve d'accès à la concorde.        
  
 Régler la mire sur le cœur de l'arbre    
 nous mis dans l'embarras    
 belle chamelle et moi    
 à point nommer pour entendre du Maître    
 quelques paroles toutes de sagesse :    
 " ne t'avise pas de me viser    
 car l'écorce de mon âme    
 te permettra de deviser    
 autant qu'il t'en plaira ."        
  
 Murmures et respiration retenus    
 nous prîmes le quart    
 belle chamelle et moi    
 à la coupée du vertige    
 pour extraire du coffre de la nuit   
 les jours de cire
 et allumer la flamme    
 à grandes brassées de gui jetées dans le chaudron    
 des fissures de nos certitudes.        
  
 Osons , osons    
 de l'oseraie prélever la badine    
 et fouetter jusqu'à l'outrage    
 les deux parties de nous-même    
 masculin-féminin    
 ombre et lumière    
 conscient et inconscient    
 pour plonger celles-ci dans la mutuelle contemplation     
 d'elle belle chamelle et de moi enfin réunis.
  
 764
    

 
 

À Frugères

 

Dans sa blouse grise des années cinquante
à fines rayures et boutons rouges
elle montait la côte
reliant les hameaux du Bas et du Haut .

La vie était belle
telle un grain de chapelet vieilli
au passage du transformateur électrique
un bonheur en appelait un autre.

Nous faisions le trajet
avec le troupeau
la panière de linge humide dans la brouette
par la sente caillouteuse.

Rien n'y changeait
fors l'honneur
comme disaient les gens bien pensants
dont les souliers semblaient éviter la poussière.

Elle s'appelait Jeanne
je l'appelais maman
et ses yeux noirs coressaient mon front
telles les ailes d'une hirondelle.

Par le chemin de Lacombe
il y avait le monde aux têtes de chardon
vers le bois de Laroussière
où le vent soufflait frais.

J'ai rêvé que le village s'envolait
par dessus les champs ondoyants
vers un ciel aux célestes demeures
sans qu'une pierre nous fasse trébucher.

Il y avait là les ancêtres
dans leurs habits du dimanche
à lisser leurs moustaches
et épousseter le bas de leurs robes.

Des chiens au loin
croisaient leurs signatures sonores
et l'écho embrouillait le tout
avec l'aigu des oiseaux de la haie.

J'ai écarté les doigts
devant mes yeux
pour percevoir seux qui nous veulent du bien
aux fins d'un étreinte chaleureuse.

L'on donnait peu, on ne recevait rien
tout était là
avec la possibilité de s'engendrer soi-même
et de renaître entre nous.

Le plein d'eau de la fontaine
les arbres tisonnant l'orage qui approchait
la mécanique sans poulie ni courroie du charoi
tout était disposé à te dire "volim te".



762