Petits textes ajourés en fin de journée la lèvre humide caresse l'enveloppe le sourire mutin évacue la tension les pères poussant la poussette de leurs fillettes et garçonnets décrivent un gymkhana entre les diabolos de feuilles sèches sans mousse ni faux col la démarche lourde en alunissage crispé la poussière élevée en sus Un grand pas pour l'humanité la nuit tombe une simple laine suffira jetée sur les épaules en scansions rouges et vertes au passage des véhicules sans que le pas ne ralentisse simple retour sur terre.
Il s’agit de passer du“su”, de ce que l’on sait, de ce que l’on croit savoir et qu’on interroge plus tant on le connaît – ça fait partie des meubles de l’esprit -, à ce que l’on a réellement“vécu”et ressenti, et expérimenté dans son corps, et dont on ne saurait se départir vu les traces encore inscrites au profond de son être .
Cela est possible parla voie symbolique, caractérisée par une démarche par étapes :
– d’abord décrire comment l’expérience numineuse des individus se traduit et se transpose en symboles ,
– ensuite, voir comment cela devient des dogmes et des articles de foi ,
– puis étudier la fonction psychologique de ces symboles ; en prenant garde à ce que la psychologie analytique ne produise des croyances .
L’expression poétiqueest une voie privilégiée de cette transformation du “su” en “vécu” kiu postulas distingon inter du specoj de poezia verko :
– tio, kio venas de la pripensema intenco de la aŭtoro ,
– kaj tio, kio estas trudata al li per veno de ekster la aŭtoro, permesante la aperon kaj aktivigon de arketipa bildo de aliloke .
Bonvenigante la neraciajn, de la kaŝe okazanta, malkongrua, de la fajrero de ĉeesto, per ĉi tiu konsentita aventuro, Estas la, materialo por levi sian personan sorton al la nivelo de la destino de la homaro, kaj samtempe liberigi helpajn fortojn, por ke la homaro eskapu danĝerojn kaj povu venki malfacilajn provojn. .
La unua aksiomo al kiu la psikologo devas respondi estas alkompreni la procezon. Por tio la pozo estas kontentigi akompani la manieron en kiu individuoj alfrontas sian propran fluon de imagaj kaj imagaj bildoj. .
La maniero konduti, alĝustigi, faruformo en la kontakto inter la homa-besta organismo, kiu ankaŭ ni estas kaj la medio dronita en la inundo de mensaj reprezentadoj, kiujn ni starigas. .
La psikologo devos kontroli la individuojn, kiuj mem-eksperimentas sin, persone produktos simbolojn laŭ kompleksa ligo reflektanta la signifajn koincidojn de la sinkroneco, okaze de renkonto kun la alia, avec un incident, avec une circonstance, dans une conjoncture environnementale .
Et c’est ainsi que les hommes vivent ; kaj harmonio / disharmonie avec les évènements de leur vie, mais aussi dans le tissage surabondant des données sues, qui ne sont que des leurres proposés pour éloigner leurs peurs, des leurres proposés devant leur propre finitude, afin de maintenir dans l’illusion d’une cachotterie de bazar le grand tourbillon des morts et des renaissances qui nous entraîne vers la redistribution des cartes de l’espoir et du désespoir .
A ce point de non retour de notre parcours de vie, subsistent des éléments de notre passé ; ceux que nous avons intensément vécus, et qu’on ne pourra pas nous retirer . Kiam ĝi estas finita, ĝi estas finita, case closed closed . Kaj tiam la pasinteco ne estas refarinda, se ne meti en la ŝrankon al memoroj . Ĉio revenas al la fundo . Fonduso, trankvila komence, sed kiu nur atendas la perturban elementon, la strangeco, ĝermo, verŝi, alvokita al nova situacio, poste kreu la momenton, kiu lumigos niajn noktojn .
” Antaŭen,
kaj komencante de la griza teorio,
frukto de via akumulita scio,
vi sukcesos, per la mise en abyme de vivita sperto,
Un cadre en amenée ferme pour cacher , et provoquer la venue inopinée de l'autre ,
le passe-murailles .
Un étonnement , une virgule posée à mi-voix , un regard sans organe , la possibilité d'être le support d'un son .
Le dépliement en trois temps de l'effraction s'effectuant sans hâte .
Le fond , carcasse secrète de la chambre forte ; la partie intermédiaire ,celle qui isole et promeut la convenance sociale ;le cadre de bois rouge ,celui qui oblige au rien .
Un manquement de la raison ,un coup de griffe sur le museau de celui qui attend le prévu , kaj tamen ,de ça , de l'autre côté du mur , l'insondable bévue ,où bouche bée ,voir et entendrel'orage s'engouffrerpar la fenêtre sans vitre et sans rideau .
Le cadre affiche le spectacle mais les spectacles n'éduquent pas ; quant aux doctrines c'est pire encore , elles qui sont l'imagerie grise qui mure l'âme et l'âme n'a plus d'aise .
La Pshat, Remes,
le Drash, la Sod estas kvar legaj niveloj, kvar aliroj
nedisigebla, de juda Biblia Ekzegezo, sen ke unu el la planoj estu
supera al la alia. Tiuj kvar aviadiloj estis transprenitaj de tradicio
kristano.
La Pshat estas aliro al signifo,
simpla, laŭvorta, arkeologiaj, historia, kultura kaj eksplicita, kiu ligas
la elemento en la geografia kunteksto, Al la tero, al konkretaj realaĵoj, ĉe
eventoj. Jen la rekta signifo. Ĝi estas horizontala legado de aferoj.
La Remes estas sentema aliro
; ĝi ekbrilas. Jen kion ĝi pensigas per asocio de ideoj aŭ per
spontanea apero. Estas la kompreno, kiu defias tiujn, kiuj havas
oreloj por aŭdi. Li uzas alegorion. Li demandas kion ĝi faras
signifo, en quoi cela a un retentissement signifiant en soi. Il a une dimension
allusive. Il engage à la lecture verticale.
Le Drashplonge dans la profondeur
du texte ; ça résonne avec quelque chose qui est au profond de soi ; ça
bouleverse sa vie. Il ouvre à la dimension morale, tropologique de l’homme. Il
est parole de la juste pédagogie, de la juste manière de vivre. Il nous permet
d’entendre ce que l’autre ne dit pas mais qu’il suggère.
Le Sodest le secret, le
mystère, quelque chose que l’on ne voit pas et que l’on ne cesse jamais
d’approfondir. C’est l’appel inextinguible, provenant du plus profond de soi
et, auquel on ne saurait déroger sans alors avoir l’impression d’être passé à
côté de quelque chose d’essentiel.
La pratique circonstanciée et interactive de cette quadruple approche ouvre à la complexité du fait biblique qui ne saurait être abordé comme l’étude d’un simple document relatant une expérience remontant à la nuit des temps, mais comme un outil d’investigation de soi, du mystère des choses qui nous entourent, et d’envie de combler ce fossé qui nous sépare du tout autre.
Le silence intérieur, c’est le
renoncement à soi-même. C’est vivre dépourvu d’ego.
Le silence est la meilleure et la plus puissante des initiations. Les
initiations par contact, regard, etc. sont d’une nature inférieure.
L’initiation silencieuse accomplit un changement dans le coeur.
Le silence parle sans arrêt. C’est un courant continuel qui n’est
interrompu que par la parole. Les mots prononcés font obstacle au langage muet
qui s’interrompt lorsqu’on se met à parler. Le silence est une perpétuelle
éloquence tandis que les mots sont des résistances.
On peut écouter des discours sur la vérité et repartir sans avoir rien
retenu tandis que le contact avecun “être de silence”, même s’il ne prononce pas une
seule parole, amènera une plus grande compréhension du sujet. Il est
préférable, au niveau des résultats à atteindre, de s’asseoir silencieusement
répandant un calme et une force intérieure que de prêcher bruyamment.
Ce que l’on est capable de connaître, même après des années de
conversation, peut être appréhendé instantanément dans le silence, ou en face
du silence.
Le silence est un véritable enseignement qui ne convient qu’aux
chercheurs avancés. Les chercheurs moins avancés ont besoin de mots pour
expliquerla vérité, ce qui peut néanmoins les encourager à poursuivre sur la voie du
silence. Sachons toutefois que la vérité est bien au-delà des mots et ne donne
prise à aucune explication.
Le silence est un discours sans fin. Le discours vocal gêne le discours
silencieux. Dans le silence il y a contact intime avec l’environnement.
J'accoquine le jeu de quine sans quiproquo avec néanmoins pas mal de graisse d'agneau .
Je requinque de prime abord la vaisselle familiale avec pas mal de mal car j'ai bien mal au cœur .
Pour me souvenir que le dimanche la sortie familiale nous conduisait au bois de Boulogne pour y cueillir sous la feuille sèche la fleur du printemps du temps où j'étais enfant et que je tenais la main de Lucette .
Il fallait passer le pont Mirabeau sous lequel coulait déjà la Seine faut-il qu'il m'en souvienne c'était bien rigolo de faire des ronds dans l'eau .
Au jardin des Bergères y'avait du lilas chez tante Marie et oncle Jean on s'asseyait sous la tonnelle la gepatroj laŭte beatis ĝi estis bona estis Kabou la filo de la familio kaj lia kabilia akcento estis ĉi tiu nigra hundo kiu nomiĝis Nigra harglobo kun malhela trufo plena de bonodora ŝvito estis salatilo plena de fragoj kun kremo je la kvara horo tio estis bona kiam la radio donis la rezultojn de la vetkuroj preparoj al la batalkrio " Merdo ! Mi havas du sed ne tri . "
fizika poezio tiu, kiu krevas la artikojn kaj ligu la ventron tiu, kiu balbutas tuj kiam la peniko estas preterpasita freŝa poezio sur la fronto de la fenestro ĉe la falo de la geranioj premegata de la printempa frosto Malrapida murdo plena poezio tiu de la oksimoronoj suspektindaj trairejoj en trotaksa beleco amuzaj vezikoj diru kaj denove diru dankon Superforto de ĉi tiu vivo kiel neniu alia krom la memoro pri miaj amikoj foririntaj en la malvarmo de la promesita tero Estas malfermitaj fenestroj in catimini por lasi la premitan vaporon fajfi Komforta prema kuirilo ni fermu ĝin kaj vivi kaŝe mia karulo de amo.
Vi ne devas
gajni aŭ perdi. Vi humile devas esti neŝanĝebla kaj eterna .
Se bona
aŭ malbonaj pensoj atakas vin kaj tion per aktivado de la vivo,
vi provas amasigi pli da bonaj pensoj ol malbonaj pensoj, al
ke la lumo povas venki la fortojn de malbono ; sendube, ke via sperto
vivo pligrandiĝos. Sed de ĉi tiu batalo, vi nur kolektos
tombejoj, kun multaj bonaj kaj malbonaj entombigitaj homoj kiuj ne faras
nur riĉigos vian historion de homaro. Ni donos al vi la honorojn
ĉar vi havos, per devo de memoro, supozis la kontinuecon de la pasinteco .
Sed vi, aŭ
ĉu vi estos, kiam la vento de la Historio forviŝis vian Estaĵon ?
vi devas diri : “haltu” al kio okazas ĉe
via scio, al la instinkta kurado de via menso, al tiu ĉi inklino ke
vi devas malhelpi la energiajn kanalojn de via profunda vigleco .
Alors vous
découvrirez le doux relâchement du silence entre les pensées, car il y a une
présence entre les pensées, et cette présence nous pouvons la reconnaître car
elle est qui nous sommes .
On nous a appris à
croire “je pense donc je suis” alors que la vérité est“je suis et, de
konsekvenca, je pense”. On nous a appris à suivre la transe des pensées
conditionnées fondées sur un passé chargé d’envies et d’aversion .
Peut-on penser la
présence ?
Ne !
Et cette réponse
provoque un relâchement, un soulagement, une libération hors du monde
envahissant et illusoire de la pensée .
Plongés que nous
sommes dans le bain existentiel de la vie quotidienne subie, ĉi tiu serĉo
ŝajne nesatigebla en senĉese reinventado de la “moi” ne estas
ol penso, al kiu ni aldonas alian reformulitan penson, kaj tiam
alia, Kaj tiel plu. Ĝis la unua “haltu” faru
kolapsante la kartdomon de datum-regurgantaj aŭtomatismoj
memreflektaj pensoj ensaltitaj de nia memorpapago pensado pli lerta pri
enterigu vian kapon en la konata nur por igi nin kontakti tion, kio ne povas esti
pensi, al iu alia, kaj tamen tiel proksime al ni, al nia menso alfrontita
en silento .
fari nenion,
simple bonvenigu la penson aŭ emocion, kiu estiĝas. Lasu malstreĉiĝi
natura, à la vérité naturelle de celui ou celle que vous êtes, de prendre le
pas sur la pensée .
Peu importe qui
vous vous imaginez être, la vérité de celui ou celle que vous êtes est plus
profonde que le rôle que socialement vous assumez .
Devenez
l’existence elle-même, devenez cette conscience, cette scène sur laquelle les
acteurs agissent, cet écran sur lequel le film de votre vie est projeté,
devenez cette force qui vous anime bien au-delà des rôles que vous endosser .
Ici, il ne s’agit
pas de ce que vous pourrez devenir un jour mais juste maintenant de ce que vous
êtes et avez toujours été. Et ceci passe par la soumission du mental au silence .
Estu vi mem la
vera vivanta instruisto en ĉiu el vi, kaj kiu estas malkaŝita en ĉiu
komerca afero, estu ankaŭ ekster vi, mergita
ke vi estas en la socia bano nur ene de vi per ĉi tiu fakultato
ke vi devas povi diri “haltu” al via galopanta menso .
la
reala en si mem estas neatingebla de la sciencisto. Por Bernard d'Espagnat li
estas fakte “veli”.
La celo de la
klasika fiziko estas levi la vualon de ŝajnoj por malkovri kaj
priskribu kio estas sub ĉi tiu vualo, la realo en si mem. Ili diras, ke ŝi estas
priskriba. Ĝi servas kiel bazo por plej multaj teknologioj. Ŝi provas
priskribi la realon tia, kia ĝi estas. Do estas materiaj korpoj,
elektraj kaj elektromagnetaj kampoj al kiuj simboloj estas asociitaj
matematiko kiu laŭdire obeas certajn leĝojn. La filozofoj diras ĝin
konvenas en la kadron de ontologia realismo. Estas teorio, kiu celas
scio pri kio estas .
Kiam la mekaniko
kvantumo aperis, la nocio de aferoj ekzistantaj en si mem, en la spaco,
aparte unu de la alia, emis forvelki favore al iu
tutmondeco, kiu ne manifestiĝas al la rigardo sed kaŝiĝas en la ekvacioj.
Por tio estas senutile fari priskribon, estas nature necese konstati
konstituigaj aksiomoj, kiuj entute prezentas sin kiel regulojn de
antaŭdiro de tio, kio estos observita. Kvantuma mekaniko estas prognoza
informoj. Ĝiaj aksiomoj estas de la tipo : kaj “on” faris ĉi tion,
“on” Spektu ĉi tion ; en kiu la “on”, la observanto
homa ĝenerale, estas integra parto de la deklaro .
Por Bernardo
el Hispanio, la riĉeco de la enhavo de scienco ne loĝas en la
priskriboj fluctuantes, kiujn ĉi tiu proponas de la realaĵo sed bone en sia
kapablo provizi al ni racian sintezon, tiel lumiganta por
la menso, observitaj fenomenoj ; kiu signifas precipe sintezon
nia kapablo antaŭdiri ilin .
La realo estas bona
la, sed ĝi restas vualita. Estas klare io, kio kontraŭas nin.
Ni ne havas scion pri la afero en si mem, sed ni havas almenaŭ
rilatoj kun ŝi. Ni kaptas ĝin kiel de interne, en la
vivanta .
Ĉi tiu vizio de
vualita realo havas la sekvon, ke se vere estas nia menso tio, ĉar
de sia propra strukturo, eltranĉas objektojn en la fono de aferoj, li
fariĝas neeble reprezenti la menson kiel emanaĵon de tia kaj tia
de ĉi tiuj objektoj. Ni povas do diri, ke la spirito eliras el la fundo de la aferoj. Nek la
objektoj nek sentoj estas aferoj en si mem kaj la ideo de la kunapero de
unu kun la alia ŝajnas havi ion ĝustan .
Ĉi tiu reala, ĉi tiu fono
aferoj ne estas afero. Li estas preter spaco kaj ankaŭ ekster dubo
tempo. Li estas la Estaĵo .
Ne estus
unuflanke kvalifikita scienco por atingi la fundon de la aferoj kaj aliflanke
krom arto, la muziko, poezio, Spiriteco … limigita al sole
aprobo. Artamantoj, de muziko aŭ poezio havas la senton mem
pli forta ol, preter nura plezuro, la emocioj sentataj en ĉi tiuj okazoj
malfermu ilin sur a “Io” esenca, sur domajno
mistere, ke ni rajtas nur ekvidi .
Kiel ĝi koncernas
la serĉo de signifo, ni bezonas, plenforte, klarigon ni devas
serĉu en kio estas pli alta ol ni mem kaj kio estas ni, de
konsekvenca, mistera. Ĝi estas la reala, estaĵo, la dia .
Fronte al la
realeco kaj la limoj de la empiria scienca metodo, la individuo devas
alfronti elekton, kie sinki en malespero kaj rezignacio, Kie
nu faru paŝon al la transcendeco, kiun Jaspers nomas la’
“Ampleksanta” .
La homa spirito
konservu ian malklaran memoron pri ĉi tiu antaŭa Estaĵo, de ĉi tio
Ampleksanta rilata al vualita realeco. Estus tiam enigmaj vokoj de
estaĵo, specoj de bildoj elvokantaj aferojn sentitajn, ambaŭ necertaj
kaj ne tute konceptebla, plej multe “ebla”, tiusence
ke, en la koncepto de la vualita realo, ili ne estas ekskluditaj de la
datumoj kiujn ni havas, dum en klasika fiziko, ili ŝajnis esti.
Niaj klopodoj al
scio donas al ni brilojn pri la realo en si mem, en fiziko, en
poezio, en mistikismo .
La seriozeco de
ĉu la homo ne konsistus en esti orientita, en spirito, al estaĵo, al
la finfina, Kaj ĉi tio, sen la certeco atingi ĝin ? Ĉi tiu finfina. La mistero .
Demando : Kiel mi povas
koncepti alian personon kiel alian realon sen fari lin objekto de
miaj bezonoj? Kiel mi povas integri radikalan konsideron de la alia
kun la profunda homa sopiro al la sperto de esti-kun ?
Respondu: per koncepto kiu integras la du, “Eroso” kaj ĝia konsekvenco, la
erotika rilato.
serĉi esti
konektita al la mondo, esti altirita al ĝi kaj puŝita de ĝi, esti scivolema, serĉi al
aliri homojn, al pensoj, al kreaĵoj, estas ekzemploj de la
erotika rilato al la mondo, zorgema rilato, de ĉeesto kaj
konscio.
Eroso ne faris
intenco posedi, nek asimili la alian. Li celas specon “d’être
avec” cet autre par laquelle les différences individuelles se transforment
en parties mutuellement complémentaires qui ensemble forme un tout qui est plus
et autre chose que la somme de ses parties. Le tout, en retour, transforme les
personnes impliquées.
A propos de l’âme
engagée dans sa vie essentielle, il s’agit del’âme érotiqueet non del’âme désirante.
Ledésircherche à consommer le
monde, à transformer ce qui est autre en ce qui est mien.
Eros aime le monde
et révère sa beauté. Il veut fusionner ou rejoindre la beauté de ses objets. Il
ne les consomme pas.
Comme le désir,
Eros commence parla manko, mais ce qu’il cherche n’est pas telle ou telle satisfaction. Il
cherche àcompléter l’âmeelle-même.
Personne ne peut réussir seul à compléter son âme. Cela nécessite la volonté de transcender son ego et de s’immerger dans la situation que l’on partage avec l’autre personne et plus largement avec le monde.