Vis kaj Tremolo l' Nevidebla unika videbla nenomita malfunkciigita per la amaso de videblaj.
La koltuko ĉirkaŭ la kolo de la marŝanto promocii malvarman venton sur la periferio de la varma korpo la koltuko drapas la barilojn de la animo.
La splito akrigas la doloron ŝi pikas unufoje kaj nenion instruas al ni.
Kia knabo ne estis donita al mi ĉi tiu sceno en la nevidebla zorge strangolita de timo la leĝo postulanta l' nevidebla kaŝiĝi for de la landoj de la menso esti nur la malsupra flanko de la diritaj aferoj dum en prebendo ĝi proponas malplenon ĉe kies rando la videblaj ludas kun la osteloj.
La effac laciĝase la palimpsesto de memoroj ĉar sen retrorigardi foririĉe niaj piedoj la eta sovaĝa herbo disigas la lipojn de la Mistero nur realo en la sonĝo nur parto de la sonĝo kondukante al malfari la sonĝon.
Son regard s'envole par delà la lisière sa voix de chèvrefeuille m'éveille caresse de ses tresses s'enflent au liant de l'ombre quelques lampées de brume.
Hölderlin revient sur ses pas d'une veste à grandes basques vêtu perruque plaquée en montant le perron les talons de ses bottines claquent sur la dalle.
Des mains se tendent sous l'ombre des charmes viennent les enfants de la ville gambadant s'esclaffant de banc en banc jusqu'au saut de l'ange.
Franche cavalcade de fer et de feu mêlés sous un ciel d'orage s'avance le sceptre des arrogances flegme apparent de notre séparation.
Échappés par la coursive reflétant les vasques endormies les farfadets de l'oublienjambent la clôture vaste espace en déclivité vers l'arbre mémoriel de nos joutes en jeunesse.
Le matin tout est dit de l'abécédaire des contritions aux remontrances désuètes en remontant la contre-allée nous toucherons à dame.
J'entrerai de façon unie vers elle par la voie des mots malrapide la fleur de sel aux commissures en guérison d'amour.
D'avoir dans les tiroirs larmes et moire comme on va au carmel prières déployées par l'offre d'abondance où dansent les Érinyes là-bas au Golgotha a plus d'un tour dans son sac le gars aux arpèges de neige et de briques pilées science ou sagesse à contenance égale partir dans un rire marcher sur le névé enjamber le nid d'aigle plume virevoltante visionnaire vers le pont de planches au poteau cerclé de joncs le sphinx mandoline à la ligne même lune à la une en fond de mine à rouler les wagonnets aux doigts des fées couturières.
Houppelande sur la steppe de poussière en ornières les traces claquent telle des prières aux lampées de vent sans que se retournent les oubliés du soleil les rôdeurs de nuages sur le cuir des marcheurs d'absolu le signe d'amour de nuits, caréné vortex des siphons les anges abondent en ces contrées de mission au vestibule les envols de mains élèvent la mèche au front des incantations à mesure des perles de sueur reflétant les murs porteurs de la ville d'acier des confinés aux parois piquetées par le sable du désert vertèbres équarries du vieil ordre d'avant la dernière nuit.
Avec quelques brins de paille aux pieds Miss Monde est sortie de la favela hors des fourches caudines pour engendrer une chanson.
De mon corps la joie épanouie aux patères de l'entrée un arriéré mal appris bonheur en plumes d'oie sans se retourner en sirotant le quart d'heure à demeure des nuages du bonheur en compassion des petits hommes aux gros sacs bistres sur le dos gravissant la pente les pages de mon âge tournent du passereau au corbeau s'inscrit l'échafaudée des choses de l'esprit sous la véranda une marionnette affalée sur le sofa le chapeau couleur d'ambre oscillant au rythme du cri des enfants au loin les brumes matinales se déchirent le chat miaule.
Nudpiede dans la poussière du sentier nous pûmes les rejoindre compagnons de disette près de la croix de fer. La maison était là blanche en bout de village à l'orée de la Lande. Là-haut dans la lumière volaient les esprits sous l'archer des violons. les bourgeons du printemps claquaient en s'ouvrant rythmique des doigts de l'artiste. Nos yeux de porcelaine rougissaient à mesure de l'avancée du nuage. Des voix s'élevaient vibrionnantes de notes claires sous le joug étincelant des heures absolues. Kune les générations se succédaient parées de longues robes blanches. Je reconnus grand'père Victor et son bâton l'œillet de poète entre les dents grand'mère Marie et sa vivacité puis marraine Fernande pince-mi pince-moi. Les cloches sonnaient la nuée s'ouvrit et vîmes poindre le félibrige à l'œuf bleu. Mia animo ma singulière enfance tu prospères dans la foule éternelle mes frères et sœurs rassemblés dans le drapé des pérégrinations dans le monde intermédiaire où naît et meurt le grand soulagement. Ce lundi il y avait monde au foirail de bouses et de biaudes bleues sous les bérets durcis la cigarette au coin des lèvres à deviser à se claquer les mains marché conclu. 568
L'amour Ce sentiment essentiel le sentiment qui donne du sens le sentiment qui donne LE sens. L'amour est ouverture il est le gladiateur de l'univers son arène est le face-à-face avec l'événement et le sable de l'arène, la sueur de nos efforts. L'amour gambade dans les prairies de la liberté il passe par ici, il passera par là le jour lui fait clin d'œil de toute éternité et la nuit volée de passereaux en goguette. S'il ouvre sa veste ce n'est pas pour vendre son cœur ce n'est pas de tendresse qu'il s'abreuve c'est pour offrir son sein à l'âme errante. Il n'est pas le maître des clés pour peu qu'on le supplie de venir en aide il est là, sans hâte, sans raison, le placide travailleur de l'Esprit. Il a juste besoin de nous que notre regard se retourne pour voir au fond de nos souffrances l'aube mélodieuse de la confiance qu'on s'octroie. Sa place est partout dans toutes les chaumières près de l'âtre en hiver près des cerisiers en fleurs au printemps. Son nom véritable est ÂME POUR TOUS et le pourtour des enceintes qui le ceignent autant n'initiations à franchir dans le silence de l'abandon. Amour des eaux lustrales je te hèle au cours de mon voyage pour recouvrer les pas perdus de l'enfance sous le couvert des grands arbres de l'allée d'Allagnat. Puisse l'amour en dépouillement de ses oripeaux être la dent, le coutelas, l'épée de justice au service de nos épousailles avec le Très Haut dans le miroir aux fractales de notre quête. 567
Je suis le tigre de personne j'hante les halliers de l'imaginaire je peux être l'animal totem. Je fais irruption sans prévenir je suis le tigre je suis à l'affût de vos moindres mouvements. Je suis rien rien que le jour qui point rien qu'un regard de mars posé à la fenêtre. Je suis le père je suis le fils je suis l'ombre de moi-même. " Mais quel rapport à-t-il avec la réalité ? " reflètent les gens de bien les gens de la fine pointe de l'âme. Je suis l'arc-en-ciel qui diffracte et relie je suis le pur cristal aux mille facettes. Comme vous d'ailleurs et si cela vous apporte qu'importe. Ne laissons pas filer le sens entre les doigts des vaillants des nettoyeurs de l'ordre. Ni estu en konfuzo avec le plus petit que soi avec la perfection. Je n'accompagne pas je suis le mouvement et vous êtes le mouvement. Vous et moi sommes le même notre séparation apparente n'est qu'ironie notre unité est pleine. le tigre n'est pas la souffrance il est surprise jaillissante il est joie libératrice. Et si quelque lien le soudoie sa morsure claquemure les mauvais esprits dans la cage du chat de Schrödinger. 566