Je suis le tigre de personne j'hante les halliers de l'imaginaire je peux être l'animal totem. Je fais irruption sans prévenir je suis le tigre je suis à l'affût de vos moindres mouvements. Je suis rien rien que le jour qui point rien qu'un regard de mars posé à la fenêtre. Je suis le père je suis le fils je suis l'ombre de moi-même. " Mais quel rapport à-t-il avec la réalité ? " reflètent les gens de bien les gens de la fine pointe de l'âme. Je suis l'arc-en-ciel qui diffracte et relie je suis le pur cristal aux mille facettes. Comme vous d'ailleurs et si cela vous apporte qu'importe. Ne laissons pas filer le sens entre les doigts des vaillants des nettoyeurs de l'ordre. Soyons de mèche avec le plus petit que soi avec la perfection. Je n'accompagne pas je suis le mouvement et vous êtes le mouvement. Vous et moi sommes le même notre séparation apparente n'est qu'ironie notre unité est pleine. le tigre n'est pas la souffrance il est surprise jaillissante il est joie libératrice. Et si quelque lien le soudoie sa morsure claquemure les mauvais esprits dans la cage du chat de Schrödinger. 566
A la croisée des branches j'ai vu le chat noir et blanc noir de ses illusions animales féeriquement ancrées en son instinct blanc de sa légèreté acquise en ses joutes aériennes.
Fin de partie à ferrailler en blanc et noir le cœur et le poumon trouvent refuge sur la couronne rouge sang du combat avec l'ange.
Au matin tout semblait calme entre les doigts du soleil naissant j'aimai de narration en narration la transmission généalogique.
Racines à coudre contre la Terre Mère rayonnent les dimanches à se retourner les mains gantées de blanc en confirmation du chemin.
Enfants de bonhomie se relier et se dire au rire unique du temps qui passe à remonter le coucou je te salue à genoux, tête baissée, bras ouverts Toi l'emporte-tout le dépositaire des rêves et des peines à ne plus faire vibrer le diapason de la tristesse à être uniquement Toi pour que je vive.
Porté par les eaux entre colombe et corbeau à la tombée d'un jour de mars l'homme d'airain obligea les forces recluses à se manifester d'une énergie renouvelée.
Que nous sommes des êtres de panique à danser avec insouciance dans les prés fleuris au son du tambourin à ramasser les petits cailloux pour un retour inopiné à la maison.
Que tous gravèrent sur le bois de la coque quelques signes propitiatoires interrogeant le Très Mystérieux de nous donner foi et courage devant l'épreuve.
Maître, ôtez de notre vie la déraison de nos propos l'aveuglement de nos pulsions le suivisme de notre couardise le sommeil de notre cœur.
Joignons la colombe et le corbeau pour davantage de connaissances dans le respect des autres en accomplissement de notre mission et que chaque jour soit le seul Jour.
Se suffirent d'elles-mêmes les calembredaines sans que mystère opère.
Éclosion en rase campagne, le menuet tôt venu escamota la plainte.
Naviguant à vue les choses dites et reprises engagèrent la ritournelle. Affrétant le fier roulis nous pûmes monter à bord sans que palinodie s'en suive.
Il n'y a d'enfants que le double des mots, identique au point précis.
A deux doigts en galipote la messe fût dites sans que l'on trouve à redire.
Retenez vos étranges manières il se pourrait que le bât blesse, en arrière toutes !
L'aubépine se montre à la fenêtre, pericoloso sporgersi.
Mâcher crue la coquille des songes sans que le gardien nous hèle.
Des trous plein de trous sous le haillon, perce la bedaine.
Père et mère en généalogie remontante se portèrent à céans.
Salicornes aux frais remugles, salez les champs !
Sans jambes sous la machine l'homme se prit en ses racines.
Cétone efflanquée en pose minimale, point d'œil à remonter le temps.
Mère-grand, odalisque pensante, visite du Verbe.
Machu Pichu, des organes transplantés clé ordinaire pour aide claire.
œuf à œuf le mobile fût trouvé, sans pas perdus en fidélité.
Griffures d'avril n'arrêtent pas le printemps, je me tue à le dire.
Essarter la colline mène au paradis des colibris gris.
Vente à tous les étages le vantard pêche sans panser les plaies.
Étonne-moi et me viens le bouton rose à la boutonnière. Creux des mille perles mirliton des tontines affleure la fontaine.
Mis à l'écart des garages de l'attente, coronavirus mon soucis.
Oreille cosmique en senestre, étoiles mes sœurs.
L'hippocampe en son élan capte la courbure du temps.
Chemin bosselé au charroi tôt venu, renaître en écriture.
Bulbe arraché à la terre, l'œil de mère cahin-caha.
Des pleurs à l'horizon la route est à deux sens l'appris et le non appris.
Pensées griffues la panse éclata d'étoiles consenties.
D'une occurrence svelte, en sa doublure, l'écriture ceinte.
La brebis dromadaire de mes nuits, Ô silos de l'esprit !
Ce matin le ciel est blanc de cette plainte innommée œil turgescent au front de mon obstination une main d'amour vient se poser sur mon front se desquamant à mesure de ces nuits où l'ombre oblitère les échancrures de ma conscience.
Ecran marial mon cœur bondit et mon âme s'emplit de gratitude dans l'observation de ces paupières s'ouvrant devant l'offre de vérité. à grands tintements de cloches par les coursives de notre navire, la mort abolie.
Le crayon signe la commande de ne plus circonvenir aux élucubrations sirènes remontantes des gouffres les algues étranges de la présence-absence découvrant à l'aube venue le visage et les yeux d'un soleil signe de reconnaissance de nous tous, en épreuve.
Cette remontée en surface à même le corps des douleurs marcher vaillamment.
Dans la forêt des souvenirs les rencontres sont de mise rêves et réalités percent tel l'insecte hors de sa chrysalide nuit et jour sont plus noir que blanc tout est couleurs tout est amène.
Les enfants tournent en rond dans la cour de l'école aux marronniers les quatre saisons prospèrent l'hiver aux bois noirs le printemps aux bourgeons collants auxquels succèdent les grappes de fleurs blanches et roses l'été aux ombres pleines et bruissantes l'automne où remiser dans le cahier du jour le mordoré des feuilles offertes autour de leur tige dure.
La roue tourne sous ses levées de terre sèche contre le cerclage de fer l'écaillage des propos tenus éclaire un sens connu les images intègrent leurs niches d'origine le goût amer de quelque douleur vient brunir la prise de conscience.
Il est possible de rencontrer son âme de voyager dans l'espace de détecter dans ce regard la réaction physique contenue l'émotion soulevée que l'arrivée de la nouvelle donne apporte à la narration de la souffrance.
Ce que j'ai cru perdu à jamais est récupérable transmettre cette connaissance est important avec modestie et humilité ramener son âme peut s'effectuer dans le contact avec l'autre dans le mot à mot des mots essentiels un fil invisible alors ressenti relie les différents niveaux de manifestation auxquels retourner avec simplicité et vigueur auquel être convoqué de faire circuler ce qui est trouée lumineuse dans le concert des nuages.
Je décris et tricote la pièce de laine des altérités Je suis le miroir et le vecteur de l'avancée vers mes origines je suis là je suis présent et l'autre est là et l'autre est le miroir de mon âme et nous entrons dans la gratitude infinie de l'échange.
Donne ogive de printemps au rebond des notes du piano.
De pleines fougères manduquent l'ombre et la lumière.
Par la travée le jour paraît.
En leurs gravats de nuit les souvenirs émergent.
Pierre de sel contre la rambarde il jouait du flûtiau l'homme au masque neutre en ses haillons mêlé à la tourbe des mots.
De la sculpturale tour s'échappaient ses cheveux gris effluves lasses et taillis secs sur les barreaux de l'échelle montait à petits bonds le rire du sang des choses aux murmures de la plaine au loin vacillante à pleines mains retenant l'herbe ensilée dans la boîte des songes aux fuligineux apprêts du suave reflux de la gnose émise solitaire sur le pavé gras des remontées mon âme aux multiples élans rassemblée les ongles sales éclairage salace elle offrait à tous le regard baissé les allusions aux baisers que l'araigne compassion éclaboussait par petits jets d'esprit sur le miroir en fond de salle toi la bicolore jeune femme aux habits de charme que la table ronde saisissait par plaques dispersées sur le parvis des algues sages aux macareux heureux soulevés par le vent de mer en partance vers l'huître perlière amuse-gueule des sorties de théâtre.
Le rêve épouse les plots du plateau où faire passer les mots juste la recherche d'un petit bonheur juste avec le sourire de la Joconde.
La morale et les mots râlent habités habilités à parler au nom de qui de droit pas droit du tout le binaire est agent de corruption devant la déroute du toi à moi qui nous campe en la raison.
La complexité oui la souffrance oui par excès de confiance.
Le symposium des idées convenues se marie en formes et en ressentis avec la dispersion des propos entendus.
Il n'est de pire sourd que celui qui croit gérer la bipartition et le dit si fort au tout venant que le vent emporte son propos telle flèche d'argent genoux fléchis sous la convenance le sifflement brûlant l'azur par temps de pleine lune.