Le feu Au ras des herbes sèches Cette brise Écho des morsures de la veille Les cris À jamais oints de l’esprit sain Aux vivants et aux morts Dispersés hors dualité Des lions de la souvenance J’atteste comme ultime réponse Que les paroles lissées du nouveau territoire Valent mieux que chants de pierres Devant l’outrance des faiseurs de silence.
Justes voix Aux cœurs encalminés du néant des croyances Avons soutenu la forme inachevée Matière aventureuse De ce que l’homme n’a pas fait croitre Partance ajourée des visages éclos Un soir de gris crémeux Évaluant le ciel crépusculaire Taillé à vif Entre tilleul et frêne De cette cour de ferme Laissant paraître le pavage de basalte Sous les pas de la biche égarée.