Frapper à la porte

Sagement assis sur la pierre  
Eugène pensait à Onéguine    
L'homme de la Terre Noble    
Au bourgeon décroché de son arbre.        
 
La Main passa de gauche à droite    
Pour effacer la buée sur la vitre    
Sans prendre garde aux coulures    
Rassemblant l'eau dans la gouliche.        
 
A la faveur de cette année nouvelle    
Forces missives envoyées    
Aux maisonnées connues    
Resserrèrent nos liens.        
 
D'avoir retirée la boîte    
Apporta un peu d'air    
Pour senteurs vermeilles    
Entonner "Vive le vent d'hiver".        
 
Le porteur de clavicule    
Ce génie de l'écriture    
Lorsqu'il traversât la rue    
Fût renversé et mourut sur le champ.         
 
Nous continuions de marcher    
Et les pieds nous faisaient mal    
Nous continuions de travailler     
Et les mains nous faisaient mal.        
 
Nous ne savions pas aimer    
Hormis à l'entrée des cimetières    
Retrouver nos frères et sœurs    
Tête baissée et fleurs jointes.        
 
Cela était un rêve    
Ou plutôt une opportunité    
Pour confirmer notre destinée    
Pleurer et sourire en sortie de scène.        
 
Préparons-nous    
Tous ensemble    
De vivre du puits et de la terre    
Pour répondre à l'Appel.        
 
Sans trop voir clair    
A force de toc-toquer à la porte    
Il se pourrait qu'elle s'ouvre    
Et d'entrer à l'Intérieur serait la Joie.        
 
Les beaux visages de belles personnes    
Nous accueilleraient    
Nous les récipiendaires    
De la communication avec l'Invisible.        
 
 
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