Le temps n’est pas constitutif d’un quelconque ordre ; ce qu’est par contre l’intuition qui elle est aveugle au temps .
Le temps n’est que le passé et l’éternité . Il est impossible de penser le temps, de saisir le temps . La notion d’ “instant présent” est un oxymoron
Le temps ? Ce montant vertical entre les deux parties de la fenêtre ; un avant, un après, un tout près, un ressenti gauche / droite, une bipartition, un ailleurs ? La pensée s’exerce à le définir … et le temps file entre nos doigts .
Le temps ne partage ni ne relie ; il permet un faux dialogue entre deux illusions, il remplit un néant qui fait peur, il permet le bavardage sans que l’après soit évoqué, il fausse la vie, il nous fait appeler “vie” ce qui n’a pas eu le temps d’être, par manquement à la vie, par non acceptation de notre finitude .
Le symbole, lia, est une incarnation de la réalité, de ce qui fait du lien entre le sujet et l’objet .
Il y a quelque chose au delà du sujet et de l’objet ; il y a la résonance de la rencontre, hors temps .
Ce qu’il y a de contradictoire, de naïf, de mutilant entre le sujet et l’objet en relation univoque, superas parolkapablon . Ĝi altigas kaj instigas movadon kaj ago, kiu ebligas al vi moviĝi al alia nivelo de realeco .
Estas necesa ŝanĝi ĝian pozicion per konstante demandado “la maniero en kiu mi estas” kompare kun la mondo . Kaj se tio ne povas esti, se estas ripeto samajn aferojn : estas maltrafi la celon .
Iri de unu nivelo de realeco al alia nivelo de realeco povas okazi nur kiam de certa stato de havebleco, kiam io kaŝe penetras nin, kiam oni observas klare sen antaŭjuĝo, de meditado, de liberigo ŝtopilo …
Estas tiam ke a nova tempo estas, la momentfoto, le temps qui naît, un temps là, dans la fulgurance de son émergence, un temps d’hier et d’aujourd’hui, un temps hors temps, la plénitude de l’instant, comme si l’éternité se trouvait là, à ce moment, un temps fait d’ailleurs et d’ici, le temps de la rencontre, et qui est bien plus que la somme de ce qui nous convoque et de ce que nous sommes, un temps en élévation qui promeut un autre niveau de conscience, un temps où aller, un temps déjà là, le temps qui n’est pas constitutif, le temps qui néanmoins nous embrase, l’âme alors exhaussée c’est-à-dire animée par le double mouvement de l’accueil et du don de soi rassemblés dans l’embrasement de soi .
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