Miss Terre

Miss Terre
Retournée
A cru bon en ses containers
Verts et jaunes
De retrouver saine provenance.

Le blanc
Ignoré un instant
S’est mû en bleu immaculé
Dans la grande cascade
Du chant des phonolites.

Miraflorès aux linges séchant
À la pointe fine du réel
Univers de particules
Comme merle chanteur
Au sortir du lavoir.

Aimer c’est pratiquer
Déchirement autorisé
À rouler dans l’abîme
Pleines peintures enfantines
Sur l’architecture de l’âme.

J’enfle et ne résiste
En l’étoile des neiges
Qu’au risque de déchoir
À la réputation d’être discret
Dans cette petite tribu d’artistes.

L’art de vie
Réputation faite
En marge du visage
Le drap remonté jusqu’aux oreilles
Marque d’infinies précautions.

Aux fées et sorcières
Tous châles confondus
J’abjure d’avoir manqué de références
Quand absolue certitude
Monte la milice des enfants perdus et retrouvés.

Précieux
Bouche vide en mal d’enfouissement
Je te nourris
Illustre compagnon des anfractuosités
Aux nues l’aperçu des choses vraies.

Dans le tréfonds des rayons ailés
En noir et en inaugural
L’un complétant l’autre
Avons frappé comme papillon de nuit
L’orage sidéral par où la vie fait signe.

Raffut à tous les étages
Percevant le secret
Plutôt que prévu
La muette dignité s’est émue
De l’advenue d’une nuit de lune.

Tenancière par temps de pluie
De l’orgone référentielle
Céante et à venir
Les traits se sont fichés
Jusqu’à toucher le fond.

Coûte cher
Le couteau des astreintes
À psalmodier
Jusqu’à l’os
Que la poésie est technologie.


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