
À la divine fête Au miroir par derrière Le jeune homme de devant Fait sien le dieu vivant Fine consolation Pour un songe à l'immortelle Présence. Eux, sont les aveuglés Séiant forme humaine À l'assise de la noblesse Leurs vaisseaux bondissant loin des rives À la nage le retour près du jour Comme feulent les hyènes dans le noir. Vertige du souvenir Que l'âme prisonnière altère D'une sombre parure L'attente prolongée Vertige des lamentations Là, près des petites lumières de la maison de l'ogre. Hors les cariatides du délice Pampres et jambons à foison Culminent à céans Tels porteurs de torches Glissando de rêve Se propulsant vers l"outre tombe. Le silence ronge Au front penché la démesure Au loin les jardins couverts de givre Aux fraîches fontaines la glace craque Devant la morsure d'une musique des rues Un loup gémit. Dépité Dépouillé Au désert les mains tendues À jouer de la flûte Le soleil exaspère Le sable infini de son éternel déploiement. Tout diffère Même les chants À la note fragile de la soprane Montent et brisent le verbe Audace de l'énergumène À combler le vide par l'éveil. Les yeux ont paupières lasses Sans le mépris de l'audace À voilure basse Aux propos ajourés D'une quête mélancolique Font parjure au tourniquet de la grâce. Une si belle voix Là est la mesure De la neige qui poudroie Quand de la contrainte même Monte le regard doux Des passagers de l'instant. Un jour Nous entendrons Le son du canon Les cloches des pestiférés Telle douleur atteinte Au summum de l'uranium. Rien La terre est sèche Le ciel est sombre Les dieux usent de subterfuges Pour engendrer le brillant de l'offre Au caravansérail des catastrophes. À la source Tout se joue Au jeu de la crapette Les allumettes siéent Un cran dessous La terre de nos ancêtres. 1410