Tel le feu qui pénètre le fer quant celui-ci est jeté dans le
brasier …
Le fer garde la substance du métal mais il devient et réalise l’esprit du feu qui l’habite et le transfigure .
Ainsi vont les hommes lorsque le saisissement
d’une rencontre les convoque au retournement .
Ils se pourvoient alors en créativité, hors temps et espace, vers le tendre abandon de leur être existentiel, pour aborder le coeur en feu la vague du Mystère .
ça respire en nous sans que nous y fassions quoi que ce soit .
Eprouver cela est une expérience frappante de la
grande Force qui nous habite et nous maintient en vie sans notre intervention .
Et cette force fait l’admiration du monde végétal
qui n’a de cesse, à mesure de l’ouverture et de la fermeture de ses appendices
ailés, de créer le jour et la nuit .
ça respire en nous sans que nous y fassions quoi que
ce soit .
Eprouver cela est une expérience frappante de la
grande Force qui nous habite et nous maintient en vie sans notre intervention .
Et cette force fait l’admiration du monde végétal
qui n’a de cesse, à mesure de l’ouverture et de la fermeture de ses appendices
ailés, de créer le jour et la nuit .
La celo de la rilato estas ne esti unu kun
la alia, redukti ĝin al la sama, sed male konfirmi ĝin en sia
diferenco kaj fari tiun diferencon la kondiĉo mem de la alianco .
Vi ne uzas la rilaton por via propra
realigo, estas la rilato mem kiu estas nia propra
realigo kaj revelacio de alia nivelo de esprimo de nia estaĵo,
amo, kiu estas inter kaj preter la Amanto kaj la Amato .
Gaje iru renkonti ĉi tiun mondon kiu ekzistas
vere, ne de ĉi tiu mondo fantaziata de niaj kapriĉaj kaj timigitaj egooj, sed de
ĉi tiu Realo, garantianto de la imaga potenco de estaĵo, preter la realo
koaguliĝis kie la spirito estas fiksita .
Ĉiutage, esti vokita por renovigi esperon, renovigi la interligon
Etre simplement là, dans son corps, souplement. Respirer l’air présent.
Et voir. Ressentir tout son être se dissoudre face à ce
qui est devant soi.
Et qu’importe si la limite entre moi et ce que je me donne à voir est émergente, mouvante, floutée et semblant alors animée par une énergie sans source ni destination.
Pour de longues minutes, attendre ou ne pas attendre,
qu’importe puisque je suis tout autant l’origine que la fin du monde, et que le
temps pulse hors le temps qui passe une musique si insistante que je calque ma
pensée et mes mots sur le présent mystère.
Que seule l’alouette me sorte de cette rêverie pour me dire qu’il est tard et qu’il va falloir que je rentre.
Le calme est déjà là, en moi, à
demeure si je puis dire.
Si je le cherche ailleurs, je lui suis infidèle.
Etre dans le dépouillement c’est être totalement
soi, totalement nu, pour laisser éclater cette joie qui est déjà présente en
nous, cette joie qui nous précède même.
Nul besoin d’aller le chercher pour qu’il vienne.
Il est déjà là.
Une des voies de la liberté intérieure n’est pas à trouver dans l’affirmation de soi comme on l’entend trop souvent, mais juste dans le fait d’être là. Juste là.
Juste être soi, ni plus ni moins, et être ouvert à l’autre.