
З тысячы месяцаў вакол Ваенны куфар дапоўненая рэальнасць 917
З тысячы месяцаў вакол Ваенны куфар дапоўненая рэальнасць 917
J'ai sailli la terre
Les cieux en mystère
Pour connaître choses sacrées
916
Séparé du corps
Tenir ici bas
Métamorphose de l'instant
915
Ce sera si beau
Et grand à la fois
Pour un ange qui parvient
914
Прызямліўся з Месяца ці з іншага месца гарох добрага бога на дзвярах базылікі. Чалавек з напаўзаплюшчанымі вачыма з арганаўцкім руном адкрыў сваю дваістую прыроду жывёл і чалавека. Паўгода ў бязважкасці крыж і харугва ў абароне з пакрытай скуры яшчаркі ён зрабіў сваю ўласную рытуал вялікага адыходу. Ён разгарнуўся у космасе абуджэнне парусніка з надзеяй напісана на яго камбінезоне пры праходжанні экстрэмальных тэмператур. Аднаўленне немагчыма і трапленне ў атмасферу, якую яна перажыла адправіў яго паваліцца супраць свайго духоўнага цела разгерметызавалі са свету. Вось яно прыгожы, як свісток гатовы да новых выклікаў ступаючы па зямлі. Былі два паралельныя жыцці адзін скончыў іншы бясконцы, падымае і напоўнена любоўю да хваляў, накіраваных у Глыбочыну Сусвету. Не рассыпайся будзе мараль гісторыі вітаць los pescadores вярнулася місія дзіця святла. Не бяда з карункамі Visan сабраны пялёстак ружы збіраць мох на вечнасць. 913
Qui va me porter quand je serai lourd de corps et d'esprit sous l'âme virevolté ? En un lieu merveilleux pardi où l'invisible colle au vide pour se trouver dans l'absence de preuves. Plus de terre plus d'espace la distance n'est que pensée et nous bourlinguons à l'arrière du semi-remorque. Des paysages lointains en éloignement du silence lancent quelques piques à notre clair de lune romantique. Pouvoir y déceler pieds nus et tête levée la verticalité d'un dernier moment sur cette terre où rien ne ment. Parvenir au détour ultime sans que les pénalités soient de charme et de croissance les freins vers l'accession. Dans l'ébranlement du film de sa vie enregistré dans la transe la rupture avec nos faits et gestes occasionne la perte de nos masques. Gargouillis spiralé d'un planeur en ascendance les conditions météo sont propices à la reconduction de la cible devant l'aurore de la levée du corps. A l'arrière Petit Louis cohabitait avec les événements de la veille sur son portable à carte IGN consultée comme au bon vieux temps des neiges éternelles. 912
Ecrire de cette autre partie de soi en quintessence des acquits sans pouvoir pénétrer dans la maison où habitent déjà les enfants. Aussi rêver devient chose facile tant que le vent soufflera se creuseront sur vos souffrances les rides de l'avent. Assis sur la pierre du jardin attendant le voyageur la vie semble dans les limbes entre les branches enchevêtrées du lendemain. Lire pour se dire que la force est dans les mots et marquer de sa griffe les cieux signe bien humain. Le désespoir et le drame n'auront pas notre peau tant que le diable en sa complainte affirmera ses besoins en refusant le carré d'as. Heureux d'être en tension il s'est jeté sur le chemin alors que les fils dénudés de la romance chuchotaient des gerbes d'étincelles. Se baigner dans la même eau à tailler le lotus pour qu'il repousse à s'accoupler tout en se dévorant sont pressantes injonctions de joindre au traitement de la fureur l'élocution fracassée des sens en déshérence. Mais que demeure-t-il quand le printemps venu sortir la voile blanche et par degrés accéder à son double aux fins de manifestation hors limites du son et du parfum amène le retour de cette main pleine d'étoiles ? 911
Peut-être et pourtant brûlent sur le cadran solaire les larmes d'une vie. A demeure en se penchant offre transparente la lune blonde de l'envie. Ля акна le bois craque sous le vent j'entends tout doucement le pas des loups de mon enfance. Fuite revolver des ombres ma mère accumulent à foison le pain et le vin de saison. Marcher sans se retourner sous le réverbère des rêves mêlent le son et la lumière à notre hérédité. A regretter sans y pourvoir la mise à mort du matador fait se joindre au futur l'esprit de la nature. 910
Friselis d'un vent levé à la fraîche dans le bois des écorchés le son comme un remord échancrait la souche de l'arbre mort. Satisfait d'approcher la tombe quelques minutes furent consumées ainsi ma vie sur la place de Grève pressant le pas vers le pont au Change. Faribole des rêves enchevêtrés la camisole à plus d'un vœu prêté au parti-pris des jours meilleurs en adoption de la tradition. Je pénètre et fouraille les reins et les cœurs malgré les cris et les suppliques pour plus d'un pré ensemencé adouber le seigneur de la combe. J'assagis la vague superbe de ta hanche par un lingot glissé dans ta poche parapher le départ du poète vers le grand passage. Je creuse le fossé à mi-corps des outrances à grands coups de pioche sur la gueule des errants. Et si je me flingue devant nos armoiries ce sera sur le tard nage facile de rénover d'une vibration le plan et la monnaie d'un monde futur. Déférée et corrigée la voix de lune aux filoches éternelles s'esquiva dans l'ombre du nuage pour décocher à la dérobée la flèche du temps en reliance profonde naissance libre de paroles en accueil du cœur dans l'arrière-pays de notre enfance. 909
Ce matin
les nuages sont beaux
beaux et malins
bleus blancs et gris à souhait
ils capturent le Puy de Dôme
d'une circonflexe attention
des deux mondes en majesté
le ciel et la terre nommés
enceints d'un tour de main
au silence incertain
que la levée du jour
sans renier son origine
élèvera jusqu'à faire sienne
les humeurs de la veille
débaroulant par le travers
jusqu'à la gare de départ
où je sais les deux choses
que les rayons du soleil
même mis en terre
continuent d'éclairer
et le ciel et la terre.
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