Le silence intérieur, c’est le
renoncement à soi-même. C’est vivre dépourvu d’ego.
Le silence est la meilleure et la plus puissante des initiations. Les
initiations par contact, regard, etc. sont d’une nature inférieure.
L’initiation silencieuse accomplit un changement dans le coeur.
Le silence parle sans arrêt. C’est un courant continuel qui n’est
interrompu que par la parole. Les mots prononcés font obstacle au langage muet
qui s’interrompt lorsqu’on se met à parler. Le silence est une perpétuelle
éloquence tandis que les mots sont des résistances.
On peut écouter des discours sur la vérité et repartir sans avoir rien
retenu tandis que le contact avecun “être de silence”, même s’il ne prononce pas une
seule parole, amènera une plus grande compréhension du sujet. Il est
préférable, au niveau des résultats à atteindre, de s’asseoir silencieusement
répandant un calme et une force intérieure que de prêcher bruyamment.
Ce que l’on est capable de connaître, même après des années de
conversation, peut être appréhendé instantanément dans le silence, ou en face
du silence.
Le silence est un véritable enseignement qui ne convient qu’aux
chercheurs avancés. Les chercheurs moins avancés ont besoin de mots pour
expliquerla vérité, ce qui peut néanmoins les encourager à poursuivre sur la voie du
silence. Sachons toutefois que la vérité est bien au-delà des mots et ne donne
prise à aucune explication.
Le silence est un discours sans fin. Le discours vocal gêne le discours
silencieux. Dans le silence il y a contact intime avec l’environnement.
J'accoquine ciyaarta quince isfaham la'aan iyadoo ay sidaas tahay wan badan oo baruur ah .
waan kasbaday araggii hore cuntooyinka qoyska xanuun aad u badan sababtoo ah wadnaheyga ayaa i xanuunaya .
In la xasuusto Axadda kaliya dibad bax qoys Waxay nagu keentay Bois de Boulogne si ay u soo qaadaan caleen qalalan hoosteeda ubax guga laga soo bilaabo markii aan yaraa iyo inaan gacanta ku hayay Lucette .
Waxay ahayd inaan ka gudubno buundada Mirabeau taas oo ay Seine hore u dareereen Waa inuu taas i xasuusiyaa waxay ahayd arrin qosol leh si loo sameeyo wareegyo gudaha biyaha .
Beerta Shepherdess dhexdeeda waxaa jiray lilac Eedo Marie iyo adeer Jean Waxaan fadhiisannay geedka geedka hoostiisa waalidkii aad bay ugu farxeen way fiicnayd waxaa jiray Kabou ina reerka iyo lahjadiisa Kabiliyan waxaa jiray eygan madow oo la oran jiray Black kubbadda timaha oo leh tufaax madow ka buuxa dhidid udgoon waxaa jiray baaquli salad ah oo ay ka buuxaan strawberries oo kareem leh afarta saac taasi way fiicnayd markii idaacaddu ay bixisay natiijada tartanka horudhac u ah qaylada dagaalka " Xaar ! Waxaan haystaa laba laakiin ma aha saddex . "
De la poésie physique celle qui craque les articulations et noue le ventre celle qui bégaie dès le coup de balai passé De la poésie fraîche sur le devant de la fenêtre à la retombée des géraniums accablés par la gelée printanière Assassinat lent de la poésie replète celle des oxymorons des passages suspects en la beauté surfaite des bulles de plaisir dites et redites à merci Accablement de cette vie à nulle autre pareille hors le souvenir de mes amis partis en la froidure de la Terre promise Il est des fenêtres ouvertes en catimini pour laisser siffler la buée pressurée de la cocotte minute des convenances Fermons la et vivons cachés mon cachou d'amour.
Vous n’avez pas à
gagner ou à perdre. Vous avez humblement à être immuable et éternel .
Si de bonnes
ou de mauvaises pensées vous assaillent et que par activisme de la vie,
vous tentez d’accumuler plus de bonnes pensées que de mauvaises pensées, afin
que la lumière puisse vaincre les forces du mal ; nul doute que votre expérience
de la vie s’en trouvera accrue. Mais de ce combat, vous ne recueillerez que des
cimetières, avec plein de bonnes et mauvaises personnes ensevelies qui ne
feront qu’enrichir votre histoire de l’humanité. On vous rendra les honneurs
car vous aurez, par devoir de mémoire, assumé la continuité du passé .
Mais vous, où
serez-vous lorsque le vent de l’Histoire aura effacé votre Être ?
Vous avez à dire : “stop”à ce qui se déroule à
votre insu, à l’emballement instinctuel de votre mental, à cette propension que
vous avez d’obstruer les canaux d’énergie de votre vitalité profonde .
Alors vous
découvrirez le doux relâchement du silence entre les pensées, car il y a une
présence entre les pensées, et cette présence nous pouvons la reconnaître car
elle est qui nous sommes .
On nous a appris à
croire “je pense donc je suis” alors que la vérité est“je suis et, par
conséquent, je pense”. On nous a appris à suivre la transe des pensées
conditionnées fondées sur un passé chargé d’envies et d’aversion .
Peut-on penser la
présence ?
Non !
Et cette réponse
provoque un relâchement, un soulagement, une libération hors du monde
envahissant et illusoire de la pensée .
Plongés que nous
sommes dans le bain existentiel de la vie quotidienne subie, cette quête
apparemment insatiable à réinventer continuellemnt le “moi” n’est
qu’une pensée à laquelle nous réajoutons une autre pensée reformulée, et puis
encore une autre, et ainsi de suite. Jusqu’à ce qu’un “stop” fasse
s’écrouler le château de cartes des automatismes régurgiteurs de données
autoréfléchies instillées par notre pensée mémoire-perroquet plus apte à
enfouir sa tête dans le connu qu’à nous faire contacter ce qui ne peut être
pensé, au tout autre, et pourtant si proche de nous, à notre mental confronté
au silence .
Ne faîtes rien,
accueillez simplement la pensée ou l’émotion qui surgit. Permettez à la détente
naturelle, à la vérité naturelle de celui ou celle que vous êtes, de prendre le
pas sur la pensée .
Peu importe qui
vous vous imaginez être, la vérité de celui ou celle que vous êtes est plus
profonde que le rôle que socialement vous assumez .
Devenez
l’existence elle-même, devenez cette conscience, cette scène sur laquelle les
acteurs agissent, cet écran sur lequel le film de votre vie est projeté,
devenez cette force qui vous anime bien au-delà des rôles que vous endosser .
Ici, il ne s’agit
pas de ce que vous pourrez devenir un jour mais juste maintenant de ce que vous
êtes et avez toujours été. Et ceci passe par la soumission du mental au silence .
Soyez vous-même le
véritable enseignant vivant en chacun de vous, et qui se révèle dans chaque
chose entreprise, que celle-ci soit aussi bien à l’extérieur de vous, immergé
que vous êtes dans le bain social qu’à l’intérieur de vous par cette faculté
que vous avez de pouvoir dire “stop” à votre mental galopant .
Le
réel en soi est inatteignable par le scientifique. Pour Bernard d’Espagnat il
est en fait “voilé”.
La visée de la
physique classique est de lever le voile des apparences afin de découvrir et de
décrire ce qui est sous ce voile, le réel en soi. On dit qu’elle est
descriptive. Elle sert de fondement à la plupart des technologies. Elle tente
de décrire la réalité telle qu’elle est. Ainsi il existe des corps matériels,
des champs électriques et électromagnétiques auxquels on associe des symboles
mathématiques qu’on dit obéir à certaines lois. Les philosophes disent qu’elle
s’insère dans le cadre du réalisme ontologique. C’est une théorie qui vise à la
connaissance de ce qui est .
Quand la mécanique
quantique apparut, la notion des choses existant en elles-mêmes, dans l’espace,
séparément les unes des autres, tendit à s’effacer au profit d’une certaine
globalité qui ne se manifeste pas au regard mais se cache dans les équations.
Pour cela il est inutile de faire du descriptif, il faut naturellement énoncer
des axiomes constitutifs, qui dans l’ensemble se présentent comme des règles de
prédiction de ce qui sera observé. La mécanique quantique est prédictive
d’informations. Ses axiomes sont du type : si “dul saaran” a fait ceci,
“dul saaran” observe cela ; dans lesquels le “dul saaran”, l’observateur
humain en général, fait partie intégrante de l’énoncé .
Pour Bernard
d’Espagnat, la richesse du contenu de la science ne réside pas dans les
descriptions fluctuantes que celle-ci propose de la réalité mais bien dans son
aptitude à nous fournir une synthèse rationnelle, donc éclairante pour
l’esprit, des phénomènes observés ; ce qui signifie en particulier une synthèse
de notre capacité à les prédire .
Le réel est bien
là, mais il reste voilé. Il y a manifestement quelque chose qui nous résiste.
Nous n’avons pas la connaissance de la chose en soi, mais nous avons au moins
des accointances avec elle. Nous l’appréhendons comme de l’intérieur, en la
vivant .
Cette vision du
réel voilé a pour conséquence que si vraiment c’est notre esprit qui, du fait
de sa structure propre, découpe les objets au sein du fond des choses, il
devient impossible de se représenter l’esprit comme une émanation de tel ou tel
de ces objets. On peut dire alors que l’esprit émane du fond des choses. Ni les
objets ni les sensations ne sont des choses en soi et l’idée de coémergence des
uns avec les autres paraît avoir quelque chose de juste .
Ce réel, ce fond
des choses n’est pas une chose. Il est au-delà de l’espace et aussi sans doute
du temps. Il est l’Être .
Il n’y aurait pas
d’une part la science qualifiée pour atteindre le fond des choses et d’autre
part l’art, muusiga, la poésie, la spiritualité … confinés au seul
agrément. Les passionnés d’art, de musique ou de poésie ont le sentiment très
fort que, par-delà le simple plaisir, les émotions ressenties en ces occasions
les ouvrent sur un “quelque chose” d’essentiel, sur un domaine
mystérieux qu’il ne nous est permis que d’entrevoir .
En ce qui concerne
la quête de sens, il nous faut, à toute force, une explication que nous avons à
aller chercher dans ce qui est plus élevé que nous-mêmes et qui nous est, par
conséquent, mystérieux. C’est le réel, l’Être, le divin .
Confronté à la
réalité et aux limites de la méthode scientifique empirique, l’individu doit
faire face à un choix, où bien sombrer dans le désespoir et la résignation, ou
bien faire un pas vers la transcendance que Jaspers appelle l’
“Englobant” .
L’esprit humain
conserverait une sorte de vague souvenir de cet Être antérieur, de cet
Englobant apparenté au réel voilé. Il y aurait alors d’énigmatiques appels de
l’Être, sortes d’images évoquant des choses ressenties, à la fois incertaines
et non tout à fait conceptualisables, mais “possibles”, en ce sens
que, dans la conception du réel voilé, elles ne sont pas exclues par les
données qu’on a, alors qu’en physique classique, elles paraissaient l’être.
Nos efforts de
connaissance nous donnent des lueurs sur le réel en soi, en physique, en
poésie, en mystique .
Le sérieux de
l’homme ne consisterait-il pas à être orienté, en esprit, vers l’Être, vers
l’ultime, et ce, sans la certitude de l’atteindre ? Cet ultime. Le Mystère .
Question : comment puis-je
concevoir une autre personne comme un autre réel sans faire d’elle un objet de
mes besoins? Comment puis-je intégrer une considération radicale de l’autre
avec l’aspiration humaine profonde à l’expérience d’être-avec ?
Réponse: par une notion qui intègre les deux, “Eros”et son corollaire, la
relation érotique.
Chercher à être
relié au monde, être attiré par lui et poussé par lui, être curieux, chercher à
accéder à des gens, à des pensées, à des créations, sont des exemples de la
relation érotique au monde, une relation d’attention, de présence et de
conscience.
Eros n’a pas
l’intention de posséder, ni d’assimiler l’autre. Il vise une sorte “d’être
avec” cet autre par laquelle les différences individuelles se transforment
en parties mutuellement complémentaires qui ensemble forme un tout qui est plus
et autre chose que la somme de ses parties. Le tout, en retour, transforme les
personnes impliquées.
A propos de l’âme
engagée dans sa vie essentielle, il s’agit del’âme érotiqueet non del’âme désirante.
Thedésircherche à consommer le
monde, à transformer ce qui est autre en ce qui est mien.
Eros aime le monde
et révère sa beauté. Il veut fusionner ou rejoindre la beauté de ses objets. Il
ne les consomme pas.
Comme le désir,
Eros commence parle manque, mais ce qu’il cherche n’est pas telle ou telle satisfaction. Il
cherche àcompléter l’âmeelle-même.
Personne ne peut réussir seul à compléter son âme. Cela nécessite la volonté de transcender son ego et de s’immerger dans la situation que l’on partage avec l’autre personne et plus largement avec le monde.
Question : comment puis-je concevoir une autre personne comme un
autre réel sans faire d’elle un objet de mes besoins? Comment puis-je intégrer
une considération radicale de l’autre avec l’aspiration humaine profonde à
l’expérience d’être-avec ?
Réponse: par une
notion qui intègre les deux, “Eros”et son corollaire, la
relation érotique.
Chercher à être relié au monde, être attiré par
lui et poussé par lui, être curieux, chercher à accéder à des gens, à des
pensées, à des créations, sont des exemples de la relation érotique au monde,
une relation d’attention, de présence et de conscience.
Eros n’a pas l’intention de posséder, ni
d’assimiler l’autre. Il vise une sorte “d’être avec” cet autre par
laquelle les différences individuelles se transforment en parties mutuellement
complémentaires qui ensemble forme un tout qui est plus et autre chose que la
somme de ses parties. Le tout, en retour, transforme les personnes impliquées.
A propos de l’âme engagée dans sa vie essentielle,
il s’agit del’âme érotiqueet non del’âme désirante.
Thedésircherche à consommer le
monde, à transformer ce qui est autre en ce qui est mien.
Eros aime le monde et révère sa beauté. Il veut
fusionner ou rejoindre la beauté de ses objets. Il ne les consomme pas.
Comme le désir, Eros commence parle manque, mais ce qu’il cherche n’est
pas telle ou telle satisfaction. Il cherche àcompléter l’âmeelle-même.
Personne ne peut réussir seul
à compléter son âme. Cela nécessite la volonté de transcender son ego et de
s’immerger dans la situation que l’on partage avec l’autre personne et plus
largement avec le monde.
Ce parfum de rosecette gentillesse du regardcette bienveillance de la main tenduesont l'amourde cette porte ouverteoù être en retrait sur le trop de soioù être de trop sur l'aller vers et voirfaire le bilandans le silencealler en profondeur et en paixvers son épanouissement hors les peurshors la peur du manquehors la peur de la douleurhors la peur d'être agressélâcher les protectionsfaire le tour de notre être sourd et muetfaire l'expérience de la mise à nuen tolérancedans la légèreté du mental assagivers davantage de compassiondans la dessaisie de l'egone pas se perdredevant ces rencontres où la semence d'amourn'est que miroir et labyrinthepour revenir en maîtrise de soifaire le voyagekaliyaà petits passur le chemin d'ombre et de lumièreen donnant le change sans donner de leçonen se sachant frère et sœurpour joyeux et légerrepartirà soulever l'éternelle nouveautéde la transmission de la traditioncette tracecette audacecet au-delà des motsce sourire sur l'avenircette obligation de confiance .089
En pays cévenolde brumes et de forêts mêléesroutes toutes en viragemurettes de pierres sèchestraces d'un soleilencalminé sous la frondaisond'automne en sa lumièrefaite de clins d’œilet fardée de brusques échancrurespar le sourire grave des nuagesd'hiver aux glisses traîtressesde neige ensevelissant le fosséd'un printemps aux décoctions de verts naissantsd'été et sa brûluresaccageant d'un geste de la fauxle maquis pétillant de sécheressesous le ferme assautd'un vent rebelleque l'amour chafouinchâtaignes sous la mainet brusque retraitd'un regard soutenuaccompagne d'un trait de plumenotre montée vers le grandir de l'Êtrepour ensembleenchanter d'un pâle râleles moutons et les chèvresmuseaux tendusvers l'orage approchantfaisant de l'arc-en-cielle grand mystèredes choses dissoutesau-delà des serres et des cornichespar l'appel guttural du bergerverbeà ne pas distrairede la contemplationsur cette voie obligéepleine de lumignons improvisésoù cheminer le cœur en paixvers notre naissanceà tous semblable .088
Ce sont des recommandations à suivre pour vivre plus harmonieusement, être en accord avec le profond de soi-même et faire que les épreuves vécues soient des occasions de grandir en conscience dans un monde toujours plus complexe
Ils forment un code de conduite capable de
rapidement transformer notre vie en une expérience de liberté, de bonheur et
d’amour .
Ils proviennent des anciens Toltèques dont les
sages enseignaient aux hommes et aux femmes ce que signifiaient vivre
avec clarté et de façon exemplaire comme des guerriers pacifiques .
Le premier
accord toltèque est : “que votre parole soit impeccable”
La parole nous permet d’exprimer notre pouvoir
créateur. C’est par elle que nous manifestons les choses. La parole n’est pas
simplement un son ou un symbole écrit. C’est une force. Elle représente notre
capacité à communiquer, à penser, et donc à créer les évènements de notre vie.
La parole est si puissante qu’un seul mot peut changer une vie ou la détruire .
Chaque être humain est un magicien. Par notre
parole nous pouvons soit jeter un sort à quelqu’un, soit l’en libérer .
Le terme “impeccable” signifie, selon
son étymologie, “sans péché”. Un péché est quelque chose que nous
commettons contre nous-même. Le concept du péché est ici transformé, ce n’est
plus une affaire de morale ou de religion, c’est une affaire de bon sens. Le
péché commence avec le rejet de soi .
Portez une parole jugeante à l’encontre de
quelqu’un peut avoir pouvoir de magie noire qu’on appelle la médisance, ou la
propagation de rumeurs. La médisance est devenue la principale forme de
communication de la société humaine. Une vieille expression populaire dit que
“la misère aime la compagnie”, et les gens qui la pratiquent et en
souffrent ne veulent pas rester seuls. La propagation de rumeurs est
l’équivalent d’un virus informatique .
Nous pouvons évaluer le degré d’impeccabilité de
notre parole à l’aulne de l’amour que nous avons pour nous-même .
Le second
accord toltèque est que : “quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire
personnelle”
Faire une affaire personnelle de ce qu’on dit de
nous, c’est donner son accord à une remarque qui peut être désobligeante. Dès
lors le poison s’infiltrera en nous et nous serons piégé. Et si nous nous faisons
piéger, c’est que nous nous prenons au sérieux et faisons de tout une affaire
personnelle. C’est que nous nous accordons de l’importance, ce qui est une
grande manifestation d’égoïsme puisque nous partons alors du principe que tout
ce qui nous arrive nous concerne. Nous ne sommes pas responsables de ce que les
autres font .
Si quelqu’un donne son opinion, n’en faisons pas
une affaire, parce que cette personne en vérité est confrontée à ses propres
sentiments et croyances, pour ne trouver rien de mieux que de nous déverser sa
propre affaire personnelle. Nous devenons une proie facile pour tous ces
prédateurs, tous ceux qui pratiquent la magie noire par leur parole. Ils
développent ce qu’en psychanalyse on appelle la projection. Discerner ce
mécanisme psychique qui ne peut que nous nuire est nécessaire .
Si quelqu’un ne nous traite pas avec amour et
respect, prenons comme un cadeau qu’il nous quitte un jour .
Ayons confiance en notre capacité à effectuer les
bons choix. Nous ne sommes pas responsable des actions d’autrui ; seulement de
nous-mêmes .
Le
troisième accord toltèque est : “ne faites pas de suppositions”
Nous nous imaginons des tas de choses et faisons
des suppositions à propos de tout. Ce qui est grave c’est que nous croyons
ensuite qu’elles sont la vérité. La tristesse et le drame auxquels nous avons
été confrontés dans notre vie proviennent de cette habitude de faire des
suppositions, de prêter des intentions à autrui et de prendre les choses
personnellement .
Il vaut toujours mieux poser des questions que de
faire des suppositions, parce que celles-ci nous programment à souffrir .
Nous supposons que tout le monde voit la vie comme
nous la voyons. Dans chaque relation on peut se laisser aller à supposer que
les autres nous connaissant, savent ce que nous pensons sans avoir à formuler
nos besoins, et qu’ils feront ce qu’il faut . Et s’ils ne le font pas nous
sommes blessés !
Si les autres se transforment, ce n’est pas parce
que nous en avons le pouvoir ; c’est plutôt parce qu’ils veulent évoluer .
On n’a pas à justifier l’amour ; l’amour est
présent ou il ne l’est pas. L’amour véritable consiste à accepter les gens tels
qu’ils sont sans essayer de les changer. En communiquant clairement, nos
relations vont changer, tout autant avec notre partenaire qu’avec tout le monde
.
On a tous des habitudes dont on est même pas
conscient. Les amener à la conscience est donc le premier pas à franchir .
Le
quatrième accord toltèque est : “faites toujours de votre mieux”
Tout est vivant, tout change constamment, par
conséquent notre mieux sera parfois à un haut niveau et d’autres fois à un
moins bon niveau .
Si nous faisons simplement de notre mieux, nous
vivrons notre existence intensément. Nous serons productif et serons bon envers
nous-même parce que nous donnerons à notre famille, à notre communauté, à toute
chose .
Etre dans l’action c’est vivre pleinement.
L’inaction est une manière de nier la vie. L’inaction, c’est rester assis
devant la télévision chaque jour pendant des années, parce que nous avons peur
d’être vivant et de prendre le risque d’exprimer ce que nous sommes .
Tout ce que nous savons et faisons couramment,
nous l’avons appris par la répétition. Nous sommes maître dans l’art de
marcher, de conduire, de parler, de chanter ou d’écrire parce que nous nous
sommes exercés .
Dans notre quête de liberté personnelle et
d’amour de soi, nous devons nous lever et agir. C’est ainsi que nous assumerons
notre humanité. Honorons l’homme ou la femme que nous sommes. Respectons notre
corps en l’appréciant, l’aimant, le nourrissant, le lavant, le soignant.
Adonnons-nous à des activités qui font du bien à notre corps. C’est par cette
voie que nous toucherons plus grand que nous et communierons avec le mystère .
Que chacun de nos actes devienne un rituel pour
adorer ce qui nous dépasse et nous conduit .
L’observance des quatre accords toltèques nous
permettra de devenir un guerrier capable de transcender la souffrance et de ne
jamais y revenir. La même chose vaut pour le bonheur. La seule raison pour
laquelle nous sommes heureux est parce que nous avons fait un choix. Le
bonheur, tout comme la souffrance, est un choix .