Les mains qui s'agitent sur les rondeurs du sommeil vident la mare de ses poissons d'argile. Trois petits tours et puis s'en vont les vies de nos frères à la merci d'un crac vasculaire. La belle affaire ne se troque pas elle est là-bas au plus haut de soi. De l'herbe, des herbes, du végétal à sa porte il suffit de se baisser pour que tinte l'éolyre. Sur la mare gelée l'enfant avance précautionneusement le liquide en dur ne dure qu'un moment. Toc toc toc c'est moi je vous aime tant et tant que j'oublie de vous le dire. Il arrive le moment où la peau se fripe mâchoire édentée sur le devant. Filer bon train assis sur le strapontin des vertes et des pas mûres. Les parties de soi que l'on ignore et qui vous font du tord lorsque la bise souffle. Se les mettre en capilotade accrochés aux patères les lendemains qui chantent. Plus de père plus de mère rien que la terre qui bruit quand passent les cigognes. Survenir revenir parvenir un nid sous le toit une hirondelle entre toi et moi. D'étoupe et de souffre nous allumâmes la mèche pour que page se tourne. Au vol au vent des effigies quoi de plus élégant que le sourire après l'amour. Se joindre et emboîter le pas sur le chemin de halage à tout âge en tout lieu. Ces cailloux là ces mots ses images pour retrouver la maison. L'horloge claque ses secondes dans le silence de la nuit que le poète cloque d'amour décrit. Fissures dans les murs où passent les lézards affine sa perception de l'art. Maugréer n'est pas de tout repos il y faut de la niaque à coups de pieds aux nues. Me dépêcher pour rentrer Maman sera là près du feu de bois à boire sa tisane verveine oblige. Traces des mots dans la neige fraîche allument le fanal des perles contenues dans le chapeau de la maraude. Écorner la page permet la lecture à la reprise lorsque loup y est. Se suivent se ressemblent s'assemblent les joies et les peines en capacité d'émerveillement. 782