Les grands arbres

Les grands arbres   
De l'allée couverte   
Ont éclairé le cloître   
Au meilleur de l'orgueil.      
 
Puis vint la liberté   
De la lumière des anfractuosités   
À soutenir le silence   
Grave, massif et doux.      
 
Et l'on marche   
Entre les herbes hautes   
vers la trouée de lumière   
Par la forêt souveraine.      
 
Ni toi, ni moi   
Resterons bras croisés   
Devant les murs de la cité   
À quémander subsides de l'effroi.      
 
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