Le mont de la journée

Là, perdus   

dans la frilosité des avancées technologiques 
coups de gueule
contre le mur
des incompréhensions   

se lient et se délient les
bonnes raisons 

au sens giratoire d’un
consumérisme béat

frappant d’un zeste du sabot 

le condominium des afflictions 
l’homme de bure en ses vérités surannées 

devient Don Quichotte 
derrière le miroir des lamentations. 

 Monte des fosses d’orchestre 
 
l’appel des repris de justice, 
 
vêtus d’hardes spectrales, 
 corps éventrées,   

 rigueur ajoutée,   

 harnachés d’obsolescence programmée.   

 Cellulose dégoupillée 
 en effraction d’un ordre dispersé 
 le temps appelle le temps 
 au creux d’un nid de coucou 
 la vase refluante colmatant les brèches de l’oubli 
 
s’enquière d’une halte secourable.  

 Proviennent d’on ne sait d’où 
 dans un faisceau de lumière 
 les mains ouvragères aux doigts grêlés de piqûres 
 ronde enivrante le regard baissé   

 rassemblant les myriades d’âmes errantes   

 autour d’un chant psalmodié   

 que le tissage expose. 
 

 

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