d’opulents cumulus

   D'opulents cumulus   
ont éclairé la nuit   
d'un fertile orage   
couperosé d'éclairs cinglants.   
  
De la lueur dans les tubulures   
à remonter le temps,   
au vestibule des outrages   
la nature est belle   
à qui sait regarder par la fenêtre   
en demi-saison   
d'automne approché   
à la sécheresse d'été   
faisant tapis de feuilles craquantes   
le sourire plein du partage.        
Le matin fût dispendieux de vitalité,   
les cloches de l'église se crurent à Pâques,   
les coqs s'égosillèrent,   
l'âne se mit à scier   
de son passe-partout rouillé   
la traîne de l'ombre,   
les tourterelles bénirent de leurs roucoulades   
un ciel enamouré de nuages rosissants,   
ô soleil !   

           
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