De la musique en goguette au fil de l'eau cueillir les souvenirs des silhouettes de hasard en fond de songes que déchirent les notes d'un piano à la tuyauterie disjointe. Prêt pour le cabotage de par les jours et les nuits en syncope souple à la poupe vermeille des rencontres pèlerines sans les parapluies de la chimère contempler un ciel serein. Partir jusqu'à terre ferme ensemencer les océans de pierres et d'algues acheminer le printemps des amants des sources taries vers l'avenir au grand retournement d'exil. Pendues au velours des rideaux reviennent les mains câlines glissant à plein ramage sous le rai de lumière unique passage des sentiments effleurés dans le fracasd'un train en partance. 668