caresse de la note

 Caresse de la note  
échancrure du corsage  
la mer à l'horizon  
un ciel de traîne.  

Cheveux défaits  
saisissante nuitée  
présence vacillante  
l'oiseau passe.  

L'épaule dénudée  
l'ombre des pins  
le visage tourné vers le ciel  
un collier de perles fines.
 
De la tristesse dans l’œil  
les lèvres gonflées  
la lune virgule mon âme  
d'une guitare coquillage.  

La ville au loin  
frémissante sarabande  
rentre ses chats  
il fait déjà trop tard.  

Si lente si parfaite  
qu'au petit jour  
tout retient l'ordre  
écru de mémoire.


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