Fruit sec décollé de sa gangue claquement de langue au crépuscule la cicatrice s'ouvre passagère clandestine de la nature profonde. Point de mouvement juste l'appel du chorège chargé d'organiser le passage du gué. La fièvre n'est pas punition pour le lutteur d'absolu. La peur est grain de foi pour la jeune pousse dont la graine vient d'éclore. La matière par devers lui n'apportant que douleur nous convînmes d'appeler le fils de l'aube au marécage des émotions et de salive épanchée faire rosir la cicatrice gage d'oblation. De ses yeux rayonne la lumière toujours et partout les ténèbres fuient le rythme des tambours s'élève le temps est au recouvrement.
Aux trois âges pommelle des fenêtres que l'on ouvre puis ferme pour les rouvrir à nouveau. Remonter vers la lumière impose la descente subséquente. Grandir petit de l'homme et de la femme jusqu'à l'adolescence oblige la première descente où l'être nouveau brûle en la consommation de sa puissance animale alors que l'élan de la relation est là. Au port que le navire aborde reflet des abîmes traversés l'adversaire rassemble les épreuves passées. Là, le cœur brisé il faut joncher le sol de nos fleurs fanées et s'ouvrir au moins que rien. C'est alors que la nouvelle terre paraît où mettre en sacs les dernières moissons sous un ciel de feu qu'un souffle propice échancre et plonge une dernière fois descente inexorable vers la gueule du Léviathan. Séparant le grain de la balle fracassant le germe sur l'échéancier des parousies assisterons-nous à la levée du pain de vie ?