Voyage juvénile

Dans le silence étroit   
Il y a voyage   
Cet art de souffrir au présent 
D'une ardeur interne et juvénile   
La cohorte de passage.      
 
Et puis le jeu s'annonce   
Celui du regard oblique   
Frémissant d'horreur   
Devant la haine   
Ne parvenant pas à dompter l'événementiel.      
 
Alors l'enfant s'agenouille   
Le bel enfant de lumière   
Devant le lichen de la pierre   
A quémander épée et fronde   
Brinquebalantes aux ridelles du charroi.      
 
Tout est Un   
Nous sommes la foule   
Et la fissure n'y peut mais   
De retenir en son alcôve   
La danse des corps nus.      
 
 
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