Vivre noir et mourir blanc

 
Se ferme l'opercule du bulot   
sur le sable   
aux bulles savonneuses   
caresse du temps qui passe   
au creux des vagues lasses   
valse lente   
narines dilatées   
conques marines ahanantes   
la main effleure la levée des voiles   
sous la vergue tendue   
note métallique du piano   
silence racé   
sagace errance   
d'avant la venue de l'ange   
à la mine chafouine   
sous la pluie de pétales   
que le vent éparpille   
mille baisers à l'encan   
pour les pigeons de l'automne   
brasier rassemblant   
au sortir de l'octroi   
l'envol clair de ce qui fût.         
 
Mourir blanc vivre noir.      
 
 
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