Cette main si longue de porcelaine blanche aux doigts fleuris au regard offert au gris du ciel. Cette main si longue s'élevant de la brume au déplié des lumières portée musicale sur les toitures colorées refuge des âmes en partance. Cette main si longue aux doigts graciles de campanule tentant d'atteindre la chair du monde petite fille ailée sans que se brise la fenêtre. Cette main si longue à l'ombre des horloges aiguière des eaux de belle écriture ensemençant le marais des origines de nénuphars éclos. Cette main si longue par dessus le soleil couchant craquelé d'orages en déraison laissant éclater le lapis lazuli de l'esprit. 682