Tu entrerais en faisant tinter l’éolyre

 Tu entrerais   
en faisant tinter l'éolyre   
et le ciel s'ouvrirait.   
  
L'écureuil dans l'amandier   
de branche en branche   
évoluerait avec agilité.   
  
Tu me donnerais des nouvelles   
de là où tu es   
pour que nos mains se joignent.   
  
Je t'entendrais légère   
gravir l'escalier   
très haut jusqu'à l'aube.     
 
Tu m'indiquerais le chemin   
des joies et des peines   
toi mon aimée. 
    
Ton ombre aurait la tendresse   
des matins de printemps   
près du canal de notre rencontre.     
 
Et si le soleil perce les nuages   
il y aurait grand gazouillis   
parmi les peupliers.   

  
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