Tu entrerais en faisant tinter l'éolyre et le ciel s'ouvrirait. L'écureuil dans l'amandier de branche en branche évoluerait avec agilité. Tu me donnerais des nouvelles de là où tu es pour que nos mains se joignent. Je t'entendrais légère gravir l'escalier très haut jusqu'à l'aube. Tu m'indiquerais le chemin des joies et des peines toi mon aimée. Ton ombre aurait la tendresse des matins de printemps près du canal de notre rencontre. Et si le soleil perce les nuages il y aurait grand gazouillis parmi les peupliers.