Toi qui entends

Toi qui entends
Toi qui vois
Tu te retournes
Dans la lumière
Poignante ouverture
Hors des portes du temps
Sinon peut-être.

Lancée sur le frêle esquif
Hors le lancinant effarement
De toute beauté
Appelée jusqu’à l’oubli
Il eût fallu se muer en chant d’été
Sinon Être
Rayons d’abeilles.

Ferrures signées et résignées
À voix basse
Refaire le chemin parcouru
Entre le cri des oiseaux
Les cris de douleur
Et de plaisir
Qui tant se ressemblent.

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