Son corps de gaze ses cheveux de jais sur la plage au matin des senteurs océanes. Griffant de sa robe l'ondulation de ses reins elle chevauchait la vague d'un rire de sirène. Brassant l'air de ses bras de femme peintre elle signait l'avenir d'une étreinte ultime.Elevant ses doigts vers la prunelle opaline elle offrait sa joie au chas de l'aiguille. Aux chants de la terre elle préférait la note claire remisant à demain la couronne de thym. Eclat lunaire de sa marche de farfadet les oyats caressaient sa cheville en renouvelant l'appel. Poussière étendue à la virgule près Par les mots que le vent vole l'acmé de ses désirs élevait un temple. Sur le feu la marmite bulle de l'errance d'un soir présence en cela au sel de l'histoire. 430