Me suis promené Sur le carrelage de la plage Office ouvert à tous les vents Ne pouvant espérer Plus belle tunique à porter Que celle de Mère Grand.
Un carré de silence Ourlait de sa présence Le contrebas de l’estampe À même la vase gloutonnante Rejetant bulles d’espoir Au paradis des feuilles mortes.
Une odeur de pelote de laine Déroulée un matin Faisait refrain quotidien Devant les aphtes recensés Aux lèvres de la Vierge de plâtre Ordonnance en odeur de sainteté.
Le blanc de la roche Couronne de pureté Endimanchait l’apostrophe runique Aiguillon des rayons du soleil Brassée de bonne humeur Fixant la date du départ.
Ma mère ne marchait pas Elle courait Cheveux dépassant de son fichu Le long des quais de Seine Cherchant de son rire grenaille Quelques boulets pour son cabas.
Luce ma sœur Tournait son regard vers le chêne Illustre candélabre Gardien des cendres éternelles Jetant dans la brume automnale Quelques sous pour le chanteur des rues.
Une algue baveuse Amendait de sa touche verdâtre La langoureuse chenaille D’un dessus d’assemblage Plage du débarquement où contempler La Vie et ses sbires de passage.
Du sable blond peuplait la gouliche Formant cristaux de soude Par-dessus le poids des ans Meurtrissure émerie Garant du corps à corps De l’émergence des jours heureux.
D’un doigt Écartant les ridules de soie Le sang jaillit Table incarnée de mets somptueux Noël dont on rêve en replay Pieds chauffés par un feu de cheminée.
Fêtes au point mort Passage clandestin découvert Il fût permis De parfaire les Saintes Écritures D’un rimmel mystique Dardant fourches caudines à l’encan.
Je lutte Et l’étoile m’absout Enfant d’un seul visage Inoculant par ses orbites vides La coulée métonymique D’une beauté crue.
Dendrites dépenaillées À même la planche de bois Le couperet tomba sec Sur la fine échancrure Automate appareillé Pour nuit de profondes pensées.