Propre et dur

Propre et dur
Sans grain chenu à se mettre sous la dent
La vraie Vie en fond de cour
Porte ouverte
Cœur timoré
Nous avons convenu d’évaluer l’espace monacal
Cette offrande de l’orthogonalité des lieux.

Rectitude et Fermeté
Amusent la foule
Alors que le petit homme
Perdu, éperdu, généreux, épuisé mais toujours debout
Est la risée de tous
Sans que la douce fleur advienne
Dans ses épousailles avec le monde.

En fond de la ravine
Parmi les dangers de la paresse intérieure
Le Ciel s’amuse à nous punir
Nous les maîtres de notre destin
Enclins à se nourrir à la paille
Parmi les traits d’humour
Jusqu’à ce que corde vibre au sortir de l'ombre.


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