Par la voie des airs Découpe sacrificielle De soi au soir de la journée Avons relié les deux mâts terminaux Du cordage de nos entrailles.
Scintillent les perles Au carrefour des émotions Que la chute probable Permet à l’appel De devenir âme espérante.
Surgissent de la source Les mots alignés Chantant la macarelle Comme traîne de lave Hors des gueules fumantes.
Secoué de spasmes Le volcan esquisse le couchant D’un geste plein D’avant la venue de la voie lactée Océan de mes rêves.
Longue vie au nécessaire atour Des bordures d’horizon Donnant naissance Aux fresques d’origine Errements fragiles en limite de découpe.
Plissement des yeux bleus De tourment en perdition Dessous la frange échevelée Pénétrée sans entrave Par nos beautés et laideurs.
J’étais cela Longues traînes défenestrées des cieux À même de prendre conscience Du Mal Relevant de l’humanité entière.
Rôdent par les nuits d’insomnie Les échardes du passé Collusions en longues files de ma parentèle Écopant le pont des souvenirs Jusqu’à lustrer la poésie.
Le sang de la terre Rosée élevée à pointes d’herbes Au seuil éclairé d’un doux mystère Irradie de nouveautés réinventées Avant le grand ébranlement.
Je souffle, je suis J’inspire, j’expire Se laisser aspirer À ce qui là-bas Espère un monde non-clos.
D’un voile l’autre À portée de mains Avons passé le gué Du miracle d’être À ses pieds l’origine de la lumière.
Voir Sachant la prophétie s’élever en cercles concentriques Créer partage équitable Entre l’âme singulière Et la colombe fidèle.