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Est apparu le Sans Nom
Ce type à l’inépuisable regard
Portant considération aux armes de la tribu.

L’œil unique dardé sur elle
Et la vie de l’enfant fût menacée
À jamais figurée
Sur le registre des entrées.

Golem à la fontaine
Me dit que la guerre des Mondes
Était pour demain
À la tombée d’un jour sans fin.

Effroi des éclairs sortis de nulle part
Fenêtre sur cour pour l’imprévisible espoir
Comme projet rangé au fond du tiroir
Sans que brouille n’écope le flot des larmes.

Présence indispensable
De celui au regard intérieur
Que la prégnance des ancêtres
Rend casuel à l’air libre.

C’était écrit
Comme graffitis sur le mur du temple
Que frapper du sabot
Rend le combat prévisible.

Césure infernale
En lumière rasante
Rien ne rassure plus l’officiant
Que de tourner les pages du missel.

Au centre la forme pure
La verticale de l’élévation
Le prochain sermon qui devait saillir
Au sortir des divagations à l’unisson.

« Parle
Sur la pointe des pieds
Oreilles tendues vers l’écho gominé
Des amplitudes verbales
Qu’à s’entendre dire
Que ce qui est dit
Est dit
Comme rayons de soleil
Inondant de ses tubulures
Le mouchoir bleu de la Vierge
Clé de voute rassemblant
Le subtil arrangement
Des us et coutumes
Du lieu où revêtu de l’aube blanche
Entrer dans les maisons vides du royaume désert
Où tout se sait
Avant d’effacer les traces. "

( Dessin de Jean-Claude Guerrero )

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