Long le vent Aux rapaces effilés De puissants nuages Ardents de rose contenu Ensemençent le basalte.
À la pointe du silence Le sifflement d’un souffle Ébrèche le temps D’une agitée de lumière Dans la beauté du monde.
Passion lente De la chienne Aux léchons tendres Poussant loin devant elle Les fossoyeurs de l’ombre.
Claque le fouet De l’ardente explication Sur le râble velu Du pourvoyeur mon frère Des plaisirs en cascade.
Un Conjuguons les énergies De l’esprit de matière Pour passer victorieux L’arche de la Porte Noire.
Cruche brisée Conjugue les énergies De l’esprit de matière D’os et poussières mêlés Hors la demande en chemin.
Accroc de vive voix Au reposoir du Tout et du Rien Entrailles vives Exposées dans l’irrévérencieux Du non-manifesté de nos instincts.
Accroc de vive voix Par jour déclinant Sur le quai de gare de Paray-le-Monial Un moine contait fleurette À l’hirondelle tire d’aile.
Grave tambourinaire Essorant les ondes de vie Sur la phonolite grise Caresses zodiacales Infiltrées dans le temple du Savoir.
Le charivari des poupées russes À l’assaut du mont Alambre S’est enquis d’une marche consciente Figurant la chenille processionnaire Ourlant la toile d’un songe.
Frères de flammes Cliquetant d’armures et de glaives Avons déposé nos vies dans le trou de la plaine aux joncs Pour cœur à cœur Se rallier au nectar de l’extase.
Gwifren i wifren D’une rencontre l’autre Il fût aise D’être en perpétuelle surprise Pour honorer la terre.
De la scabieuse à l’œillet de poète De l’œillet de poète au sabot de vénus Du sabot de vénus à la scabieuse J’éclatai de rire En tournant la page.