Ymuno yn berffaith i'w ddyoddefaint ei hun heb ei wrthsefyll, mae i wneud yn bosibl nad yw yn annioddefol i ni. Yn ddwfn yn rhwygo'n rhydd derbyn y gallwn ddod o hyd i'r heddwch a thawelwch sy'n rhagori ar bawb deall .
Y gwrthodiad o beth mae bob amser yn cynrychioli ymgais celwydd, sef credu eich hunain yn fwy yn gryfach na'r gwir .
Un o'r mae'r dioddefaint mwyaf i'w wynebu â'r marw sy'n agos atom. Mae un yn gwybod bod y llall yn mynd i farw. Gwyddom fod y cyfnod pontio hwn yn normal ac yn naturiol .
cael tebyg agwedd y derbyniad tangnefeddus o farwolaeth y llall, i beidio dod o hyd gwarthus ei ymadawiad, de l’aider à réussir ce passage, nous rend simple, attentionné et humain dans la relation .
Le moment d’extrême souffrance vécue en conscience est aussi la possibilité qui nous est offerte de passer outre à notre égocentrisme, à ce qui nous aveugle, à ce montage de fausses protections qui n’est en fait qu’un amas de projections, d’introjections et d’évitements permanents .
Le travail en conscience de décryptage, de compréhension et d’expérimentation lucide de ces perturbations, qui colmatent peu ou prou la souffrance, peut conduire à l’effacement de l’identification à l’ego, et donc représenter la guérison d’un état plus ou moins halluciné .
Cet au-delà de la souffrance, tout en ne niant pas les vérités relatives qui sont sources de peur, nous invite à considérer la vérité absolue, celle de ne pas être cet ego limité mais d’être “infini” .
Il se peut que nous ayons peur de ce par quoi nous sommes attiré et fasciné d’une manière ou d’une autre, et à quoi nous résistons. Nous sommes captés par cet infini qui est en nous, par cet infini que nous sommes, cette grandeur, cette immensité, cette non-dépendance, cette liberté .
La souffrance regardée en face et élevée au statut d’obligation de conscience est ce par quoi nous sommes convoqués à rejoindre, par l’infini approché dans la relation, l’oeuvre éminemment humaine de la rencontre avec son propre infini.
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