Vol à voile De la sagesse En vision suprême Le bleu des Dieux Coule des jours heureux Au travers du torrent médian Des écorces du cœur.
Choses inanimées En interdépendance précaire La réalité est apparitionnelle Dans l’expérience du présent Au nom de l’esprit Ni torrent ni source advenants Et essence vide.
Saillie pusillanime D’une lune claire Par blanches nues déposées Le lotus né de la boue Immobile au creux du mouvement Frissonne d’une chanson sage Excluant la moindre émotion.
Il n’est de route Pour la céleste randonnée Des chevaux aériens Sur la trace de la huppe Que le guide du monde intercepte Quête et progrès Étant vains et déprimants.
Gros-Jean comme devant Nous obligerons l’essentiel de la troupe De retrouver À grands coups de chasse-mouches Les tenanciers de la pollinisation Là où les plaisirs montants S’effacent devant la nature.
Ne pas paniquer Rester calme et serein Tout nu S’envoler dans le tel-quel de l’instant Pour que sans esprit Le refus de croire impose L’unique langage universel, barddoniaeth.