Le trésor du texte sacré

File la nuit
Huître perlière des abysses
À foule rencontrée
Offrant par le devant
Le déplié des probabilités.

Fruit défendu
Refluant haut et court
Des soupirs de l’amour
Que la vaine gloire ignore
Dans la clairière aux cheveux blancs.

Applique paradisiaque
Au claquemuré des efforts
Ourdie des senteurs de l’été
En partance pour Cythère
Ballotée par les flots.

Femme-fleur
À la robe banquise
Il y eut frisson d’ermite
Quand d’un coup
Les joues rosirent d’un poème d’antan.

Le cœur-esprit est comme l’azur
Il enfreint la vraie réalité
Pour merveilleuse apparence
Livrer à la science
La moindre souillure.

Le chœur des oiseaux
Empanaché d’un langage céans
S’est livré à la fleur
Frappant de roucoulades nacrées
Le trésor du texte sacré.


1518

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.