Mouton à huit pattes Broutant le sel de la Merveille Sous l’arbre de la Tentation En réponse aux croyances et habitudes Que le cercle du temps Instantanément referme.
Il n’attend du mystère Que le Vide Alors qu’en réalité il n’attend rien Du paradoxe de ce monde Porté en parodie Sans soucis du lendemain.
Renaître Du ventre des Vierges Noires Comme Soleil jaillissant Hors racine de l’Être Gadget technique De l’ordre métaphysique.
Un son bref Accès d’hilarants filigranes Pendouillant d’un ciel bleu et blanc Lors le mur élevé après tant de guerres S’effacer immanquablement Comme glace fond et devient eau.
Puisatier des solitudes Au secret de l’abîme La vie bouillonne Nue Scellée à l’ultime vertige De qui pourra comprendre.
La roue tourne Toupie des jours heureux Au nombril des rencontres Centre insituable À qui ouvre et ferme le bal Des ellipses et spirales.
Prélude à la danse S’échappent en pensées Les cendres de l’émerveillement S’évanouissant En fond de foyer Où brûle l’impensable infini.
Cocktail tintinnabulant Préférant l’Aïn Soph Aux lumières parasites D’une fin d’obscurité Filant douce à portée de main À portée de sens.
Creuse le Rien Affouille l’impensable S’effacent les mots Les pages blanches tournent Au vent venu Ailes déployées.
Une conversation Au forum des rencontres Abuse du temps imparti Véritable chemin spirituel Vantardise de celui qui doute Juste avant naissance.
Et de répondre Et de s’épandre Aux offres de passage Que le moindre brin d’herbe Impacte dru et sensible Au paradis de l’enfance.
IL n’est de soi Hors proie de l’indifférence Trame de l’existence Cadenas de la rose des ans L’afflux des apparences Que l’âge d’or du juste moment.