Ou « autoproduction » , ou « autopoïésis ». Système organisationnel développant la capacité de s’autoproduire de façon permanente en faisant référence à soi comme étant la propriété essentielle des systèmes vivants .
Elle complète ou s’oppose à la « première cybernétique » qui marque l’ajustement et la dépendance de l’homme à la machine. Plus prosaïquement, la première cybernétique constitue l’ensemble des théories relatives aux communications et à la régulation entre l’être vivant et la machine .
La seconde cybernétique réintroduit la notion du « sujet » dans la compréhension du vivant . La discrimination du « soi » et du « non-soi » constitue la propriété fondamentale d’établir une relation avec « soi-même » dans, par et malgré la relation avec l’autre, l’extérieur .
L’être vivant en s’auto-organisant se crée lui-même .
Le retour récursif à soi, à l’ « autos », ouvre le champ des possibles, de la créativité, de l’éthique .
071
