Me suis promené Sur le chemin entre les blés Piquetés de coquelicots, bleuets et marguerites Houppes céréalières Que le vent peignait,
D'amples ondulations, Vagues d'un océan bruissantExhaussant le vert tendre des épis. Il y avait le don de soi L'abandon à la nature La vie dans son mystère En sa sainte coquille Au gré du sourire d'un soleil Clignant des nuages À mesure de son avancée. Il y avait l'ancrage De la maison de pierres noires Vaisseau familial arrimé En bout d'horizon Derrière la ruine des Matillou.Il y avait la chaleur Du grand'père Des parents Des enfants Tissant Les paroles de sieste Entre journal et tricot. " Il faudrait planter un frêne pour avoir de l'ombre. " Ce fût fait. 329